Farce politique bunga-bunga
cette satire politique du règne de Silvio Berlusconi, réduit à une suite de séquences bunga-bunga néoFelliniennes. Après avoir incarné Giulio Andreotti dans Il Divo, Toni Servillo endosse le costume de l’expremier ministre milliardaire avec la même maestria. Moins esthétisant et plus drôle qu’Il Divo, Silvio est aussi nettement plus abordable pour un public non italien. La critique politique y est plus frontale et féroce que dans Le Caïman de Nanni Moretti, également consacré à Berlusconi. Le film se termine ainsi après le tremblement de terre de L’Aquila, moment clé où la farce Berlusconnienne est devenue obscène, même au regard ses plus fidèles supporters.