«Il n’y a pas uniquement des crèches collectives»
Malgré une évolution à la baisse de la natalité – après un pic en 2015, qui flirtait avec les 350 naissances, le taux est retombé à 320 en 2 017 – Menton affiche un nombre croissant de places en crèche. Avec la volonté de proposer aux familles une « offre diversifiée, répartie au maximum sur le territoire» .Au total, la ville dispose de 425 places, public et privé confondus.
«Il n’y a pas uniquement des crèches collectives, fait remarquer le maire. Mais aussi des relais d’assistantes maternelles pour les assistances maternelles privées (236 places) et un service d’accueil familial pour les assistantes maternelles publiques (45 places). On tient à ce que les professionnelles privées puissent aussi travailler. Entre autres parce qu’elles sont souvent plus souples. » En septembre 2019, Menton se dotera d’un nouvel espace, au rez-de chaussée de l’immeuble « Les Faunes », dédié aux nourrissons (3-12 mois) : L’Oiseau bleu, qui disposera de 22 places.
« Prévenir les difficultés »
Autre orientation prise par la Ville en faveur de la petite enfance : le soutien à la fonction parentale « pour prévenir
les difficultés ». 150 familles sont ainsi aidées. Notamment au sein de « Minute papillon », à la fois ludothèque et Lieu d’accueil parent-enfant. « On y consacre du temps pour les familles et les assistantes maternelles. C’est un lieu d’écoute, d’échange. Avec un panel de personnel diversifié et des psychologues qui supervisent » commente David Claude. La ludothèque « La malle aux trésors » permet également des échanges parents-enfants, en présence d’une éducatrice. « Elle décode, propose des jeux interactifs, donne des conseils, avec recul et doigté. Pioche dans divers jeux pour s’adapter au besoin de développement de l’enfant », reprend le directeur du CCAS. Menton s’attache aussi à renforcer l’inclusion des enfants porteurs de handicap. Entre autres grâce au Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents (REAAP), qui rassemble parents, professionnels, associations et institutions et propose notamment un groupe de parole. Le barème d’admission mis en place par la ville permet par ailleurs l’attribution de « points » supplémentaires pour les catégories de revenu les plus faibles.