« J’ai tout de suite accepté la maladie »
Margot, jeune fille sportive de ans, connaît les index glycémiques des aliments sur le bout des doigts. Et pour cause : le diabète lui a été diagnostiqué il y a deux ans. « C’était une semaine avant la rentrée en J’avais perdu à kg en deux mois, j’avais tout le temps très soif : je buvais à litres d’eau par jour. On m’a fait une prise de sang qui a révélé une hyperglycémie. Je ne suis restée que trois jours à l’hôpital : je me suis dit “plus vite j’apprendrai, plus vite je (Photo Antoine Noiran) sortirai”. J’ai tout de suite accepté la pathologie », explique-t-elle avec du recul. Margot est tout à fait à l’aise avec le diabète. Elle l’a expliqué à ses profs, ses amis, qui se demandaient ce qu’étaient ces piqûres et ces injections d’insuline. « Je gère très bien. J’ai toujours ma trousse sur moi. J’aurais seulement envie que mes parents s’inquiètent moins : je ne veux pas les contraindre à penser tout le temps à la maladie. J’en ai fait une force, tant au niveau physique que mental. » La jeune fille a participé au projet « portraits audelà du diabète » : une exposition virtuelle de patients de tous horizons. Un bon moyen de parler de la pathologie. Retrouvez-la sur www.portraits.fr.
sachent comment mesurer la glycémie et faire les injections d’insuline : les parents bien sûr, mais également tous ceux qui seront en contact avec l’enfant : assistante maternelle, grandsparents, etc. Pour l’alimentation, il est simplement nécessaire qu’elle soit équilibrée et que les apports glucidiques soient adaptés. Toutefois, il faudra que chacun apprenne à compter les glucides pour
adapter les doses d’insuline. « La complexité pour l’entourage réside dans le fait qu’il faut tout prévoir. Il ne peut y avoir d’improvisation, ni lors des vacances, ni pour une sortie scolaire... souligne le Dr Hoflack. Mais dans le même temps, il faut essayer de ne pas trop mettre la pression sur le jeune patient qui reste avant tout un enfant !»