«Je fulmine un quand je circule»
Le gouvernement vient d’annoncer une série de mesures vouées à améliorer la qualité de vie des Monégasques (arrêt des travaux le samedi, engins moins bruyants…). Monaco sans grues, est-ce une utopie ?
J’ai connu, dans ma jeunesse [rires], des périodes où il n’y avait pratiquement pas de grues. Mais c’est vrai que c’est de plus en plus difficile. L’idée, bien sûr, n’est pas de figer la Principauté. Et qui dit développement, dit nouveaux projets et dit nécessairement travaux. Si nous faisons des travaux, c’est avant tout pour améliorer l’offre existante et la qualité de vie des Monégasques et des résidents. Améliorer la circulation, développer des solutions de logement, mais aussi renforcer notre attractivité et notre capacité d’accueil, qui sont essentielles à notre développement. Pour autant, construire l’avenir ne doit pas se faire au détriment du présent et de celles et ceux qui vivent et travaillent en Principauté. C’est pour cette raison que j’ai voulu prendre des mesures avec le gouvernement pour concilier ces deux impératifs du présent et de l’avenir. Dans cet esprit, les arrêtés qui encadrent le temps de travail le week-end et les nuisances sonores devront entrer en vigueur très prochainement. Je comprends tout à fait les personnes qui sont dérangées mais on savait qu’il y aurait un pic d’une trentaine de chantiers durant cette décennie. Ce n’est pas sans certains désagréments et je fulmine un peu aussi quand je circule en ville. Il faudrait sans doute mieux espacer les opérations
a fiortiori dans un même quartier.