Cannes fait du surplace
Un nul qui n’arrange personne. A l’occasion de ce match en retard, Cannois et Aubagnais n’ont pu se départager (0-0) hier, à l’issue de 95 minutes d’une rencontre éprouvante entre deux équipes qui voulaient absolument l’emporter. « On est un peu frustré, indique Abou Maiga. On a été meilleur en deuxième période qu’en première, on se procure trois belles occasions mais le gardien fait un beau match ». Car, à l’issue de la première période, peu de conclusions étaient à tirer : les deux équipes bataillaient principalement au milieu de terrain, avec un léger avantage de la possession pour les visiteurs. En seconde mi-temps, Cannes décidait de jouer un peu plus haut et se procurait deux belles situations par Ben Tairi, dont la frappe était repoussée par le gardien (50’), puis Lefaix, seul face au gardien, qui voyait sa frappe détournée in-extremis (55’).
Gillet jaune, Cérielo rouge
« On a un peu manqué de chance, concède Maiga. Mais il faut que l’on continue à jouer, tout n’est pas perdu ». Malheureusement pour eux, les joueurs de Ludovic Pollet ont perdu leur capitaine, Mickaël Cériélo, sanctionné par l’arbitre de deux cartons jaunes. Et ont pris deux autres avertissements : Gillet et Denis. Des décisions arbitrales qui ont agacé le clan cannois, puisqu’en face, Aubagne, malgré de nombreuses
fautes commises, ne récol- tait qu’un seul carton jaune. Au final, le score n’allait pas bouger malgré un poteau de Zenafi (89’). « On n’a pas perdu, il reste encore des matches, martèle l’attaquant cannois. A la fin, c’est certainement un bon point qui comptera ! ». Après cette rencontre, les Cannois restent 6es à égalité de points avec Saint-Remy. Mais ils comptent 9 points de retard sur le leader, le SC
Bastia. Samedi, les « rouge et blanc » se déplacent chez la lanterne rouge, l’EF Bastia. Un match qui n’est absolument pas gagné d’avance tant on connaît la volonté des Corses de l’emporter lorsqu’ils jouent à domicile. Il faudra être impérial, concentré et victorieux. Cela en devient quasi-obligatoire si les Cannois veulent croire en leur chance d’accéder à l’échelon supérieur.