Peugeot Rifter : l’anti-SUV
Confort, présentation et prestations : le nouveau Peugeot Rifter réussit à faire oublier ses origines utilitaires. Un ludospace accueillant et très pratique.
Emportant tout sur son passage, la lame de fond des SUV les monospaces a envoyé à la retraite anticipée et fait de l’ombre au marché plus restreint des ludospaces. Pour survivre, ceux-ci étaient condamnés à évoluer. C’est ce qu’a fait le Peugeot Rifter. Chargé de succéder au Partner, il apporte des réponses intéressantes qui lui permettent d’offrir une alternative sérieuse aux crossovers. Plus raffiné que son prédécesseur, le Rifter cultive deux atouts majeurs : un volume intérieur que n’offrent pas les SUV et une montée en gamme qui lui permet de ne pas rougir face à eux. Particulièrement habitable et très pratique avec ses trois sièges arrière individuels qui peuvent se glisser sous le plancher, le Peugeot Rifter dispose d’un coffre gigantesque (775 l) capable d’engloutir en une bouchée vélos, meubles et valises XXL. Vaste boite à gants double, rangements disposés un peu partout : le nouveau ludospace Peugeot est un allié du quotidien.
Plus rien d’une camionnette
Avec ses airs de baroudeur, sa calandre verticale et ses phares délicats, le Rifter parvient à faire oublier ses origines utilitaires. A l’intérieur, s’il on excepte la position de conduite encore assez typée, il ne ressemble en rien à une camionnette. La qualité de présentation, l’icockpit, le petit volant le mettent au niveau du reste de la gamme Peugeot. Il en est de même en terme de comportement routier. Le confort est remarquable, la tenue de route très sûre et le roulis contenu. A l’instar des berlines de la marque, train avant comme direction brillent par leur précision. Et le moteur 1.2 essence 3 cylindres Puretech 110 ch de notre modèle d’essai lui va comme un gant. Disponible en version normale (4,40 m) ou longue (4,75 m), en cinq ou en sept places, le Peugeot Rifter est plus cher que ses deux « cousins » Citroën Berlingo et Opel Combo : à partir de 23 150 (26 450 dans la finition Allure de notre voiture d’essai). Des tarifs qui ne le distinguent pas tant que ça des SUV de la marque. C’est peut-être là que le bât blesse.