«Il n’y aura pas de test drive»
« Il n’y aura pas de test drive. » Point barre. Alors que Top Marques se déroulera dans la continuité directe du Grand Prix, on aurait pu imaginer que les glissières et autres infrastructures de sécurité seraient propices à la poursuite des traditionnels test drive avec plus de « sérénité ». Il n’en sera rien pour une raison simple selon Salim Zeghdar : « Les partenaires qui viennent avec des voitures d’exception n’ont qu’un modèle et la voiture ne peut pas à la fois être exposée et rouler. Et puis j’estime que quand on achète une voiture aux alentours de millions d’euros, c’est sur un circuit qu’il faut aller l’essayer et pas dans la ville, au milieu de la circulation où cela crée une gêne.» L’élu de la majorité Primo, Pierre Brezzo, a tout de même émis des réserves le décembre dernier dans l’hémicycle. « Les infrastructures du Grand Prix de Monaco ne peuvent pas être enlevées en moins d’une semaine et on peut craindre qu’elles incitent à commettre davantage d’infractions sur les vestiges de ce circuit. » Réponse du conseiller-ministre Patrice Cellario : « Je crains que ce soit la Principauté elle-même qui les incite, que ce soit dans une installation ou pas du circuit. Mais c’est un élément complémentaire et on le prendra en compte dans le dispositif de sécurité. » Pas convaincu, Pierre Brezzo a aussi confié craindre une fatigue des forces de police, sollicitées dans la foulée d’un Grand Prix toujours très éprouvant. Et de proposer son alternative: « Je pense qu’une date en janvier, période pluvieuse, serait plus à même de calmer les ardeurs. »