Monaco-Matin

Valentin, le bébé de l’espoir du nouvel an

Premier nouveau-né de l’année 2019, l’enfant de 52 centimètre­s et 3,530 kg est le fruit de l’amour de Franck et Inès. Ses parents témoignent de cette arrivée providenti­elle… sur le tard

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Maman se repose, ne pas déranger. » Sur la poignée de la chambre 256, le petit écriteau rose invite d’emblée au silence. C’est sur la pointe des pieds que l’on pénètre dans cette pièce du Centre hospitalie­r PrincesseG­race. Avec vue sur la mer, s’il vous plaît. Dans son berceau, le petit Valentin dort à poings fermés. Sage comme une image. La petite fiche, scotchée au-dessus de sa petite tête, livre les mensuratio­ns du premier né sur le territoire de la Principaut­é en 2019 : 52 centimètre­s et 3,530 kilogramme­s. Arrivé sur terre à 21 h 48 après un interminab­le marathon de 17 heures, amorcé à 5 heures le matin même avec la perte des eaux. Fruit de l’amour entre Franck Rivière, franco-suisse et conseiller financier au sein d’un family office à Monaco, et Inès Majcen, Slovèno-croate travaillan­t dans le marketing médical. « On avait fait une croix sur la soirée du Nouvel An mais célébrer 2 019 de cette façon est sans doute le plus beau cadeau du monde», sourient les deux tourtereau­x, résidents à Cap-d’Ail.

« Je lui racontais des blagues »

D’autant plus heureux que tout s’est déroulé naturellem­ent, comme le couple l’avait souhaité dans leur projet de naissance, sorte de cahier de doléances pour que l’équipe médicale colle au plus près aux attentes des parents (lire cicontre). « À la base, Valentin devait naître le 31 décembre. On avait pris rendez-vous pour un déclenchem­ent artificiel pour le 1er janvier. On était donc soulagé que les contractio­ns arrivent », souligne Franck. Prise en charge par les sapeurspom­piers de Monaco puis par l’équipe du professeur Bruno Carbonne, chef du service de gynécologi­e, Inès Majcen a pris son temps. Comme elle le voulait. « Je lui racontais des blagues, faisais des massages pour soulager les contractio­ns », sourit l’heureux papa. À travers l’arrivée de ce petit être, c’est surtout un message d’espoir que le couple veut clamer haut et fort. Car ce premier accoucheme­nt est arrivé sur le tard pour la nouvelle maman. Un processus mal engagé, ces dernières années. « Elle avait eu un diagnostic un peu effrayant. Elle avait très peu d’ovocytes et il lui fallait un don. On a préféré un système naturel : une alimentati­on biologique, des huiles essentiell­es, de l’acupunctur­e, des massages de fertilité et beaucoup d’amour, raconte Franck Rivière. Quatre à cinq mois plus tard, elle tombait enceinte. Pour tous les parents qui veulent avoir un enfant tardivemen­t et naturellem­ent, il faut toujours garder espoir. »

« Ne pas se résigner »

Et Inès Majcen de compléter : «Ily a toujours des possibilit­és. Il faut juste chercher, s’informer, tout essayer et ne pas se résigner. C’est jamais fini quand on y croit. Aujourd’hui, je ne peux pas décrire ce

 ?? (Photo T.P.) ?? Franck et Inès, heureux parents d’un petit Valentin mis au monde par l’équipe médicale du professeur Bruno Carbonne, chef du service de gynécologi­e au CHPG.
(Photo T.P.) Franck et Inès, heureux parents d’un petit Valentin mis au monde par l’équipe médicale du professeur Bruno Carbonne, chef du service de gynécologi­e au CHPG.

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