«Les Mentonnais doivent être fiers»
Impossible, pour Gérald Ariano, de faire l’impasse sur son éternelle ville de coeur, dans son émission comme dans son ouvrage. Menton. La ville de sa famille. De son enfance. De ses débuts en radio (et des cours séchés pour ne rien rater), de sa participation à l’émission Disques à la demande, sur NRJ. La ville de ses années lycée aussi, à Paul-Valéry, en hôtellerie. « À l’origine, pour mon livre, je voulais tout commencer par Menton, et remonter d’est en ouest. La proposition n’a pas été retenue. Mais j’ai tout de même pu y présenter les lieux qui ont compté pour moi, mes vrais coups de coeur. » Le jardin Serre de la Madone, celui de la villa Maria Serena – où sa soeur a fait ses photos de mariage –, ainsi que le chemin des douaniers. « Mon grand-père y est pour l’éternité – dans l’eau. Cela fait quatre ans », commente-t-il, sans rien perdre de son ton jovial.
« C’est une ville magnifique »
Et puis l’olivier de Roquebrune, bien sûr, ou la Fête du citron – pas si facile à présenter. «Cela nous avait posé problème pour le tournage parce qu’on vient forcément en amont des événements. Or un mois avant la Fête, les structures ne sont pas encore construites… »
Et d’enchaîner : « Chaque fois que je rentre, j’entends des Mentonnais râler. Mais leur ville est magnifique ! Ils doivent en être fiers. Moi, quand j’étais jeune, elle ronronnait. Depuis, elle est en perpétuelle évolution. Je suis notamment fan du musée Cocteau. J’y retrouve la modernité du musée Getty de Los Angeles – que j’adore. » Dès qu’il remet un pied dans la Perle de la France, Gérald respecte un programme bien rôdé. « Quand j’arrive, je vais tout de suite vers la mer. Elle n’est pas comme les autres, il y a un truc en plus. Puis je mange une pizza ou une socca, faites dans le four du jardin. Et j’aime autant vous dire que ça n’a rien de light ! », sourit-il.