: la bonne année ?
Trop souvent éliminé dès son entrée dans l’épreuve, le Gym n’a pas un tour facile à Toulouse où il était tombé l’an dernier
Le Gym n’aime pas les lendemains de fête. Trop de voeux, de champagne. Depuis quelque temps, il a pris l’habitude de se vautrer dès son entrée en Coupe de France, cachant les bonnes résolutions sous le tapis. Jetez un oeil sur les résultats du club niçois depuis sa victoire en 1997 : c’est le chemin de la désolation. Sur les 21 dernières éditions, le Gym est tombé onze fois dès son apparition dans l’épreuve. La liste des exécuteurs fait peur : Lyon-Duchère, le Gazelec Ajaccio, Troyes, Metz, Toulouse, Brest, Plabennec, Valenciennes, Rennes, Lorient et re-Toulouse. Pas un seul cador. Le pire souvenir remontant à la saison 1999-2000 et à la gifle (4-0 ap) reçue dans le Rhône face à Lyon-Duchère qui vivait alors quatre étages sous les Niçois (D2) de Christian Damiano. Une défaite qui plongera le coach, l’équipe et même le club dans le précipice. L’OGCN commettra d’autres fautes professionnelles, mais celle-ci est restée dans l’histoire. Dimanche, les Niçois ne croiseront pas des amateurs prêts à jouer leur vie en 90 minutes ou plus. Comme l’an passé, ils iront à Toulouse où ils avaient enterré leurs illusions. Comme l’an passé, ils devront se passer de Mario Balotelli qui a poursuivi, hier, son travail physique en solitaire. Ce ne sera pas le seul absent. Patrick Vieira sera également privé de Dante et Atal suspendus ainsi que de Lees-Melou, Myziane, ou Danilo blessés. Le coach devrait, en revanche, pouvoir compter sur Makengo et Saint-Maximin qui ont pu s’entraîner normalement avec le groupe. Le onze probable ? Benitez Jallet, Hérelle, Sarr - Burner, Tameze, Cyprien, Walter - Srarfi, Ganago, SaintMaximin. Les Toulousains, eux, feront sans leur barbu suédois Jimmy Durmaz suspendu. Il ne reste qu’une Coupe aux Niçois pour y verser un peu de champagne.