LIGUE FÉMININE JOURNÉE) Nice s’est fait peur
Les Niçoises ont creusé l’écart sur un concurrent direct, Nantes, mais ont douté en fin de match
Avec ce Gym, on ne s’ennuie jamais ! Hier soir, face à un concurrent direct dans le haut de tableau, les Aiglonnes ont d’abord récité leur partition avant de se faire peur. Finalement, l’accident a été évité sur le fil, avec un court succès devant Nantes (22-21, réplique exacte de la défaite subie à l’aller) alors que Nice avait fait la course largement en tête pendant la majeure partie de la rencontre. Dès l’entrée en matière, les Niçoises montraient les muscles à travers une agressivité défensive qui ne se dément pas, semaine après semaine. Nantes était prévenu : la forteresse qu’est Charles-Ehrmann sera très difficile à prendre.
Colic sur un nuage
Entre pertes de balles provoquées et tirs forcés, les visiteuses étaient immédiatement dans le dur, tant le Gym ne faisait aucun cadeau. Et quand elles parvenaient à trouver la brèche, elles se heurtaient à une Marija Colic tout simplement en feu (63 % de tirs arrêtés en première période). De l’autre côté du terrain, les Aiglonnes en profitaient logiquement pour creuser l’écart très tôt (9-3, 19’14) et s’offrir un peu de confort en vue de la suite du match. Après avoir récité leur handball, Martina Skolkova et ses Abdelmalek et l’OGCN ont tremblé jusqu’au bout.
coéquipières voyaient Nantes se rebiffer, sans pour autant recoller de manière significative avant la pause, à l’image des deux parades de Colic alors que les Nantaises étaient en double supériorité numérique (12-7, 30’).
Sueurs froides et libération
Bien dans leur match, les (e
Niçoises allaient ensuite faire preuve de maîtrise pour maintenir leurs rivales à distance respectable avant d’aborder le dernier quart d’heure (19-14, 46’48). Moment choisi pour la gardienne nantaise Armelle Attingre pour enchaîner plusieurs parades de grande classe. Nantes revenait peu à peu, et les Aiglonnes semblaient (Photo Cyril Dodergny)
dans le doute lorsque leur avance se réduisait à une maigre unité (20-19, 55’). Cette tempête sous les crânes allait se traduire par une panne d’inspiration lors des deux possessions suivantes. Fort heureusement, les joueuses de Marjan Kolev remettaient les barbelés et c’est sur deux contre-attaques conclues par Carmen Martin et Dienaba Sy que le Gym allait reprendre de l’air et l’ascendant psychologique suffisant pour aller décrocher un succès mérité malgré quelques sueurs froides (22-21). Vaincu d’un but à l’aller, Nice fait coup double en prenant sa revanche, mais surtout en creusant un peu l’écart sur un concurrent direct. Un succès qui pourrait avoir une importance primordiale au printemps.