Monaco-Matin

LIGUE MAGNUS JOURNÉE) Les Aigles à l’arraché

- B.M.

D’emblée, les Niçois avaient le match en mains, grâce à un premier tiers-temps à sens unique, et quatres buts d’avances au compteur, face à une défense chamoniard­e qui pontait aux abonnés absents. Réalisme maximal pour les lignes d’attaque azuréennes, qui trouvaient le chemin des filets, Succesivem­ent par Pertilla, puis Thomas, Hreorchack et Matis. Début de rencontre parfait, avec pour seul accroc, le but de Lagarde puis celui de Leroux en fin de tiers pour les Pionniers, atténuant un peu la correction infligée aux locaux, et qui, finalement allaient peser lourd dans le résultat final. Des Pionniers revenant au 2e acte avec de meilleures intentions, mais un jeu encore trop brouillon, et beaucoup trop de déchet devant la cage niçoise. Maxence Leroux, auteur d’une grosse partie et élu meilleur joueur chamoniard parvenait à ré- duire l’écart, et prenait son deuxième but de la soirée, mais les errements défensifs des Pionniers redonnaien­t l’opportunit­é à Bjaloncik de remettre un point au compteur visiteur. Fauchon redonnait de l’espoir au siens et Chamonix revenait du Diable Vauvert, à un point de son adversaire du soir, qui sentait les frissons lui parcourir l’échine. Le 3e tiers fut clairement à l’avantage des Chamoniard­s, qui jetaient toutes leurs forces dans la bataille, et c’est finalement Kloz, qui envoyait le palet au fond et ramenait l’égalité. Les Pionniers revenaient de très loin. Les Niçois pouvaient se modre les doigts, mais rien n’était encore joué. Les Chamoniard­s allaient payer leur débauche d’énergie, et un début de prolongati­on com- pliqué en infériorit­é, pour finalement laisser le dernier mot à Perttlia, qui venait crucifier Sabol, sur une enième perte de palet chamoniard­e. Les Azuréens revenaient de loin, et malgré la ‘‘remontada’’ chamoniard­e ‘sassuraien­t deux points importants à l’extérieur.

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