Monaco-Matin

Francis Vienne a perdu son dernier match...

- L.BOXITT

Sa tranquilli­té légendaire, sa bonne humeur, sa passion du football… Ça, c’était Francis Vienne. Notre ami qui aurait dû fêter ses 57 ans le 14 janvier 2019. Mais la vie en a décidé autrement. Francis a été vaincu, fauché, par la terrible maladie (orpheline) de Wegener contractée en 1996, qui s’attaque aux organes. Pourtant, Dieu sait que Francis s’est accroché. En arrêt maladie, il venait parfois, lorsqu’il le pouvait, donner un coup de main à l’ASRCM football pour encadrer les jeunes. Et sans jamais s’en vanter ! Né dans le Nord, à Tourcoing, en 1962, il débarquera à Menton avec ses parents, ses quatre soeurs - Sylviane, Servane, Sandrine et Séverine - et son frère Rudy. Son papa, muté, travaillai­t pour les PTT à l’époque. Francis fera des études d’hôtellerie à partir de 1979, au lycée Paul-Valéry, avant de travailler comme livreur de fruits et légumes pour la société Mathé entre 1981 et 1986. Juste avant de rentrer à la mairie de Roquebrune-Cap-Martin au service de la voirie, puis aux jardins. Il assumait depuis plusieurs années des fonctions en tant qu’agent administra­tif au sein de l’ASRCM football.

Amateur de cyclisme

Francis passera plusieurs diplômes d’entraîneur et d’éducateur et continuera de jouer au football sous les couleurs roquebruno­ises. En 1983, il se marie avec Dominique. Sébastien et Anaïs seront les fruits de cette union, puis viendra son petit-fils Enzo, qu’il chérissait tant.

Depuis 2000, Francis avait refait sa vie avec Myriam. Elle a connu son douloureux combat au quotidien. Cependant, on gardera une image dynamique de Francis, grand sportif, amateur de cyclisme qui n’hésitait pas à enfourcher la petite reine quand la santé allait. Un dernier hommage lui sera rendu demain à 11 heures à l’église du SacréCoeur de Menton. Sa famille, ses amis, ses proches pourront lui dire au revoir à ce moment-là. Un mot très personnel, enfin, pour dire que Francis était un éducateur dévoué, désintéres­sé et surtout aux antipodes des « mercenaire­s » gravitant dans le monde du football amateur. Il avait un regard bienveilla­nt sur les jeunes joueurs qu’il entraînait. Nice Matin adresse ses plus sincères condoléanc­es à sa famille et ses amis.

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(Photo-archives L.B)
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