« Il y a une telle attente »
convaincu que sur un certain nombre de sujets, l’impact sera très fort. C’est cela qui me pousse.
Vous n’êtes pas pris dans la machine à laver ?
Bien sûr qu’on est parfois pris dans la machine à laver. Mais j’aime ça. Il y a forcément du doute mais ce n’est pas grave, c’est comme ça que l’on réussit. Quand j’étais athlète, au départ des Jeux, je ne faisais pas le malin. Et c’est aussi pour ça que j’ai gagné. On n’a pas toutes les réponses concernant ce qu’il va se passer pendant cinq ans. Ce n’est pas grave. On se pose des questions et on essaie de trouver des solutions avec les meilleurs. Moi, je ne suis pas un expert de la sécurité, de tout cela, mais j’ai la chance d’être entouré de gens qui maîtrisent leur sujet, auxquels je donne des responsabilités et qui prennent le leadership dans leur spécialité. Ensuite, mon rôle est de vérifier si c’est la meilleure option. On a du temps parce qu’on n’a pas quinze infrastructures à construire. On n’a pas le couteau sous la gorge. On peut faire des choses propres et de haut niveau. Il y a une telle attente des gens. Ils s’attendent à ce que beaucoup de choses changent grâce aux Jeux et on veut être au niveau de ces espérances. Comment se manifestera l’effet JO selon vous, auprès de la population ? Sur la santé, par exemple. En France, jeunes sur ne font pas assez de sport. L’obésité est en train de gagner du terrain. Un Français sur ne pratique aucune activité physique. Ce n’est pas normal. Cela passe par le sport à l’école. La semaine olympique à l’école, que l’on vient de lancer, sert aussi à valoriser les enseignants. On travaille avec l’Éducation nationale, le Ministère des sports et du handicap. Nous, on pense que si un gamin fait un peu de sport, il se portera mieux, il aura plus confiance en lui. On sent que Paris- arrive à fédérer.