Les JO dans le contexte gilets jaunes
En plein mouvement des gilets jaunes, organiser un tel événement, est-ce audible ?
Oui, parce qu’on donne du sens à ce qu’on fait. On veut montrer que c’est utile. On va générer des milliers d’emplois à partir de par exemple. On annoncera des chiffres et une stratégie le mars prochain à ce sujet. Notre projet ne cesse de s’améliorer en matière d’héritage. Il répond, à son niveau et avec beaucoup d’humilité, à quelques enjeux qui se posent à la société en termes d’emploi donc, mais aussi de santé publique, de lien social. Il faut que l’association sportive reste un lieu de mixité, de brassage et d’inclusion. On pense qu’il faut qu’elle soit valorisée. Ce sera la première fois dans l’histoire des Jeux que des associations sportives, des collectivités, et ça peut être un village, pourront se greffer à la dynamique . derrière un label : « Terre des Jeux ». On l’a lancé cet été. On va les réussir ensemble ces JO, si tout le monde se bouge. Même s’il n’y a pas d’épreuves à côté de chez vous, vous pouvez faire partie de l’aventure.
Vous comprenez que votre rémunération() ait pu choquer ?
L’argent n’a jamais été mon moteur. Un Comité de rémunérations a été mis en place, avec des experts indépendants. C’est rare. Ils ont fixé ma rémunération selon les enjeux et mes responsabilités. Elle est inférieure par rapport aux présidents des dernières éditions. Cette grille de salaires permet d’avoir des gens compétents dans l’organisation. Sinon, vous ne captez pas les plus gros talents de ce pays.
Environ 23.000 euros mensuels.