NANCY (PRO B) - ANTIBES : -
A Nancy, Antibes (ProA) bat Nancy (ProB) 65 à 52.
Les quart-temps : 17-18, 17-15, 13-15, 18-4.
SLUC Nancy : 16/62 aux tirs dont 6/29 à 3 pts, 14/28 aux lancers-francs ; 35 rebonds (Barrueta 7), 12 passes décisives (Diabaté 4), 10 balles perdues ; 21 fautes ; 2 joueurs éliminés : Vautier (38’) et Odiakosa (39’).
Les marqueurs : Barrueta 9, Houmounou 8, Narace 8, Vautier 6, Diabaté 5, Sommerville 5, Braud 3, Goudou-Sinha 3, Var 3, Cox 2.
Antibes : 21/53 aux tirs dont 9/26 à 3 pts ; 14/18 aux lancersfrancs, 48 rebonds (Gaddefors 9), 17 passes décisives (Green 5) ; 21 balles perdues, 28 fautes ; 1 joueur éliminé : Otule (39’).
Les marqueurs : Blue 21, Cordinier 8, Green 7, Otule 7, Kouguère 6, Gaddefors 5, Raposo 4, Skele 4, Blassingame 3.
La Coupe de France réserve parfois des surprises. Mais Antibes a réussi à ne pas allonger la liste des équipes tombées face à des adversaires hiérarchiquement inférieurs. Mais si la troupe de Julien Espinosa s’est ouvert les portes des quarts de finale, qui se dérouleront sous la forme d’un plateau avec quarts et demies à Trélazé (Maine-et-Loire) les 16 et 17 mars, elle a dû s’employer face à une équipe
nancéienne qui restait sur sept succès de rang depuis le début de l’année. Dans un match fermé à double tour, Nancy a même sérieusement inquiété les Azuréens pendant trois quarttemps, prenant jusqu’à huit points d’avance (31-23, 18’, 48-40, 29’) grâce à une défense bien en place et ce malgré un déchet énorme (26 % de réussite hier et 14/28 aux lancers).
Et puis, dans un palais des Sports nancéien bien garni (5311 spectateurs), Antibes a passé la vitesse supérieure et Nancy a piqué du nez en fin de période.
En quatre minutes, les Sharks infligeaient un 14-0 à cheval sur deux périodes (48-40, 48-54), sous l’impulsion d’un Tim Blue saignant (21 pts à 8/13 et 23 d’évaluation), pour prendre les devants. Assommé et handicapé par les fautes de ses pivots (Odiakiosa et Vautier), usé physiquement, le SLUC Nancy n’arrivait pas à sortir la tête de l’eau et courait désespérément après son adresse à l’image d’un Marcellus Sommerville malheureux (1/13). Antibes préservait ainsi son avantage jusqu’au bout pour composter son ticket pour les quarts. Mission accomplie. Julien Espinosa (coach Antibes) :
« Ça se joue sur l’adresse en fin de match mais nous avons fourni les efforts qu’il fallait. Ce n’est pas parce que c’est la Coupe de France que nous allons changer ce que nous demandons aux joueurs au quotidien. D’autant que notre équipe a besoin de vécu collectif. Donc, nous prenons chaque match comme un pas en avant. Il a fallu s’employer, parce que Nancy ressemble plus à une équipe de Pro A qu’à une équipe de Pro B. »