Le Trail d’Èze a-t-il vécu ?
Ce devait eêtre l’édition de la raison, la 7 édition du Trail d’Èze disputée hier sera peut-être la dernière. Le message a été répété plusieurs fois par le speaker au début de la course, demandant aux coureurs de se mobiliser pour que l’aventure se poursuive « et devienne même un événement inscrit au niveau national ».
Entièrement mobilisé dans les derniers préparatifs de sa course, Cédric Amand, le créateur et organisateur de la course, a préféré se concentrer sur le départ. « On en reparlera plus tard », s’est-il contenté de déclarer.
« C’est dommage qu’une telle course s’arrête car c’est assurément l’une des plus belles de la région. On l’a découverte l’an dernier, c’est magique » commentent Fabienne et Jérôme, venus exprès des Bouches-du-Rhône, en embrassant le paysage. D’un côté la mer, de l’autre les sommets enneigés du Mercantour, devant et derrière le parc naturel de la Grande Corniche : le cadre est en effet idyllique pour les amoureux de courses en pleine nature.
Plus de cinq cents concurrents ont pris le départ des trois courses avec pour chacun une ambition et un objectif différent : battre un record personnel, se préparer pour la saison estivale, simplement profiter des paysages, partager un moment en famille ou entre amis...
Découvrir le village médiéval, se balader dans le parc de la Grande Corniche et tourner autour du fort de la Revère, courir sur la plage, admirer la rade de Villefranche et enfin philosopher sur le sentier de Nietzsche... Voilà ce qui attendait les coureurs hier, qui ont découvert une nouvelle formule en courant dans le sens inverse des précédentes éditions.
Et l’année prochaine ? Réponse dans les prochaines semaines...