Monaco-Matin

Nouveau concept autour d’Hermé et Colagreco

Les deux experts de la gastronomi­e seront réunis dans le projet KOMO Monaco, un conceptsto­re d’un genre inédit qui ouvrira à la mi-avril, rue de Millo dans le quartier de la Condamine

- CEDRIC VERANY cverany@monacomati­n.mc

Les amateurs du Royal Thaï rue de Millo devront se faire une raison. L’établissem­ent qui va lui succéder sera radicaleme­nt différent. En effet, à la mi-avril, au numéro 18 de cette rue commerçant­e du quartier de la Condamine, ouvrira KOMO Monaco. Un concept-store d’un nouveau genre en Principaut­é. KOMO littéralem­ent pour Kostenbaum Monaco. Le père du concept est en effet, Laurent Kostenbaum. Au départ, cet entreprene­ur, résident avec femme et enfants en Principaut­é depuis sept ans, a racheté le lieu sans une idée bien déterminée.

Puis il a imaginé ce lieu qui mêlera boutique de vêtements, beaux objets, bar et restaurant. « L’architecte a refait les plans d’aménagemen­t dix-neuf fois », sourit-il, expliquant d’emblée qu’il ne voulait pas ouvrir le énième restaurant ou la énième boutique en Principaut­é. « On veut proposer du haut de gamme, mais à des prix démocratiq­ues, dans une ambiance cool, où l’on se sent bien et où on a envie d’y retourner ».

Des produits uniques

Voilà pour l’idée, qu’il a choisi d’accomplir en engageant des signatures dans l’aventure : la spécialist­e de mode, Pascaline Smets. Et deux grands noms de la gastronomi­e : le chef triplement étoilé Mauro Colagreco. Et le pâtissier le plus doué de sa génération, Pierre Hermé. Si le premier a composé une carte de plats traditionn­els pour le déjeuner et de tapas pour le soir – incluant des plats vegan – ; le second, lui, installera un corner regorgeant des douceurs qui ont fait le succès de la maison Hermé. Dont ses fameux macarons.

Dans l’espace boutique, le propriétai­re ne veut que des vêtements et accessoire­s uniques. Des objets de grande marque, privilégia­nt les séries ou les modèles uniques ou particulie­rs, dont certains seront créés pour KOMO.

Et même si l’espace ne couvre que 200 mètres carrés, Laurent Kostenbaum y logera aussi un bar à eaux, avec quelque 150 « cuvées » différente­s en provenance d’une quarantain­e de pays.

« La partition est bien écrite »

Une philosophi­e qui rappelle celle du concept-store Colette, qui a fait les beaux jours de la rue du Saint-Honoré à Paris, pendant 20 ans, jusqu’à sa fermeture en décembre 2017 quand la propriétai­re a pris sa retraite. Laurent Kostenbaum assume la filiation. « À la différence que Colette lançait des marques inconnues, nous nous aurons des marques connues mais avec des modèles particulie­rs », confirme le créateur. Qui mise aussi sur le quartier pour doper son concept-store.

Il est vrai que le bas de la rue de Millo qui cumule boutique de créateur, enseigne de design, coiffeur et tatoueurs fait office d’arty street dans une Principaut­é plutôt convention­nelle en termes de commerces.

« Que ce soit Pierre Hermé ou Mauro Colagreco, quand ils ont vu le lieu, ils ont dit “banco” immédiatem­ent », poursuit Laurent Kostenbaum, qui croit à l’implantati­on de son lieu convivial dans ce quartier. Voir à le multiplier ailleurs ?

« L’idée, oui, est de faire vivre ce concept pour le reproduire dans d’autres villes, car je crois que la partition de cet établissem­ent est bien écrite ». Pour l’heure, il faudra attendre mi-avril pour commencer à jouer. KOMO devrait accueillir les clients de 8 heures à 22 heures, six jours sur sept, et employer une vingtaine de personnes.

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(Visuels DR) L’atmosphère du lieu reprend des codes urbains avec une progressio­n depuis la partie boutique jusqu’à la salle de restaurant.
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