Quels enjeux demain pour la filière énergie ?
Installé à Grasse Biotech, le laboratoire spécialisé en sciences des odorants de l’université est le chaînon manquant entre la recherche et les entreprises de la filière arômes et parfums
L’idée
Créé en par l’Université Côte d’Azur (UCA), le Centre de créativité et innovation en sciences des odorants (CCISO) vient de s’installer au sein de l’hôtel d’entreprises Grasse Biotech. L’objectif de ce laboratoire d’application et de développement spécialisé dans la chimie organique de synthèse est de« Répondre aux besoins des entreprises de la filière arômes-parfums-cosmétiques du territoire en déployant des actions de recherche partenariales, explique son directeur Sylvain Antoniotti. Il est le chaînon manquant entre la recherche et l’application-transfert de technologie. » Entre l’idée du projet et son inauguration à Grasse, il aura fallu à peine mois « grâce aux bonnes relations que l’université entretient avec la collectivité et le territoire ». Et le CCISO est déjà sollicité par
des entreprises.
L’objectif
Améliorer la quantité et la qualité des relations entre l’UCA et les entreprises grâce à des programmes sur mesure allant de la prestation de services à la recherche collaborative public-privé : tel est le but de ce démonstrateur qui pourrait être dupliqué sur d’autres sites par la suite.
L’investissement
Le CCISO qui a bénéficié du financement IDEX, initiative d’excellence, vient à peine de poser ses paillasses à Grasse Biotech que « Plusieurs projets avec
des entreprises locales sont déjà prévus, indique son directeur. C’est pour cela qu’on a lancé le recrutement de deux scientifiques. Un troisième pourrait suivre. »
Le service
Prestations de services, réalisation d’études, preuves de concept, mise en relation de partenaires, animation scientifique... La philosophie de ce centre de référence est de ne jamais laisser une question en relation avec les odorants sans réponse. Un large domaine d’action qui, outre l’accès à des ingrédients de qualité d’innocuité avérée pour les parfumsarômes-cosmétiques, touche aussi la santé avec le diagnostic précoce ou l’amélioration de la prise médicamenteuse. Sont également concernés le marketing olfactif, événementiel et même l’aménagement du territoire dans la lutte des nuisances olfactives par exemple. Le laboratoire est doté d’équipements en chimie moléculaire et abrite de façon éphémère des technologies de pointe à l’instar « de ce réacteur de chimie en flux continu qui facilite les problématiques de scale-up », annonce Sylvain Antoniotti.