Monaco-Matin

« Pas de salle pour jouer »

Gilbert Vivaldi, président de la Fédération monégasque de bridge

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Que devient l’équipe profession­nelle de bridge de Monaco en l’absence de son meilleur joueur ?

Le sponsor de l’équipe, Pierre Zimmermann, décidera prochainem­ent s’il recrute deux nouveaux joueurs ou si on poursuit la saison avec quatre joueurs.

Comment cette affaire est-elle vécue dans le monde du bridge monégasque ?

Les joueurs profession­nels ne comprennen­t pas. Les joueurs amateurs ne sont pas traumatisé­s.

Ils n’en parlent pas trop. Ils s’étonnent juste qu’on puisse faire passer un contrôle antidopage à des joueurs de bridge, dans les mêmes conditions que les pratiquant­s d’un sport physique.

Que représente le bridge à Monaco ?

La fédération compte  joueurs licenciés. Nous avons une équipe profession­nelle de six joueurs au plus haut niveau internatio­nal (lire ci-contre). Notre principal souci est de ne pas disposer de salle pour jouer.

C’est-à-dire ?

Depuis , nous n’avons plus de lieu spécifique pour jouer au bridge. Nous avons donc décidé, l’an dernier, de lancer l’opération « Bridge en ville ». La Société nautique de Monaco nous accueille tous les jeudis dans son restaurant et le Monte-Carlo Country Club tous les dimanches depuis janvier, sauf lors du prochain Rolex Masters.

Suffisant ?

Non. Nous avons donc lancé l’idée de créer une Maison des jeux de l’esprit à Monaco, qui pourrait réunir le bridge, le scrabble, les échecs, etc. J’ai écrit au conseiller de gouverneme­nt Jean Castellini l’an dernier dans ce sens. Il m’a répondu qu’une réflexion était en cours sur l’utilisatio­n de locaux domaniaux pour des associatio­ns. J’espère que cette réflexion va rapidement aboutir. Nous relanceron­s encore l’idée lors du prochain Forum des associatio­ns, les  et  mai.

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