JOURNÉE) La remontada de l’espoir
Le Stade Niçois, mené 10-21, a renversé le leader pour croire encore à la montée
A Nice (stade des Arboras) : Stade Niçois bat Stade Dijonnais 30 à 21 (17-21)
Arbitre : Ludovic Sacarot (Aquitaine).
Points – Nice : 3 essais de Cazanave (15’), Chkhaidze (40’) et de pénalité (51’), 2 transformations de S.Romain (16’, 40’) et 3 pénalités de S.Romain (4’, 76’, 80’).
Points – Dijon : 3 essais de Guigon (23’), Liabot (29’) et Pilet (34’) et 3 transformations de Soulan (23’, 31’, 35’). Cartons jaunes : Cazanave (32’), Tivoli (45’) à Nice. Liabot (3’), Marijon (42’) à Dijon. Nice : Capps, Martin, Guniava – Tivoli, Chkhaidze – Mace, Malavard (cap.), Van Laer – Cazanave (m), Defives (o) – Parcheminer, Gigauri, Maquaire, Bonnet-Gonnet – S.Romain ; puis Tyumenev, Tskitishvili, Lefebvre, Holmes, Akarmoudi, F.Romain, Fritz, Akkaoui. Entraîneur : David Bolgashvili et Martin Jägr.
Dijon : Becasseau, Marijon (cap.), Tchapnga – Alarcon, Parker – Amiot, Majeau, Kafotamaki – Escuder (m), Soulan (o) – Planté, Liabot, Frelin, Guigon – Pilet ; puis Nehme, Beaufils, Paul, Gendre, Dufau, Loison, Rousset, Delabrecque. Entraîneur : Renaud Gourdon.
On dit qu’une grande équipe se reconnaît à sa capacité à ne pas perdre deux fois d’affilée. Si c’est le cas, alors le Stade Niçois fait partie des grandes formations de cette Fédérale 1. Battu dans le derby à Grasse la semaine passée (30-29), il a su rebondir de la meilleure manière en dominant Dijon, leader avant cette journée, au prix d’une « remontada » pleine de caractère (30-21). Après la déconvenue de la semaine passée, les Niçois mettaient immédiatement de l’intensité dans leur entame. Celle-ci allait être récompensée par une première pénalité de Sylvain Romain (3-0, 4’). Si Dijon occupait le terrain et avait la main sur le ballon, Nice était solide en défense et efficace en attaque. Sur un ballon bien arraché aux Bourguignons, Parcheminer perçait avec classe, et quelques passes plus loin, Cazanave concluait (10-0, 16’).
Enorme, le pack
Pourtant bien sur les rails, les Azuréens allaient alors enchaîner les erreurs, entre en-avants évitables et placages manqués. Face à une formation aussi forte que les Stade Dijonnais, la sanction était immédiate avec trois essais inscrits par les trois-quarts visiteurs qui mettaient Nice dans l’embarras (10-21, 35’). L’affaire paraissait alors bien mal engagée. Personne ne le savait encore, mais Dijon n’allait plus inscrire le moindre point de la partie. A l’orgueil, les joueurs de David Bolgashvili et Martin Jägr allaient relever la tête. Sur une mêlée introduction Dijon, le pack fournissait un effort énorme, récompensé par une pénalité. Quelques temps de jeu plus loin, l’excellent travail des avants était récompensé par un essai de Chkaidze qui remettait Nice dans le coup (17-21, 40’). Au retour des vestiaires, la tension était montée d’un cran, en même temps que l’engagement.
Plus rigoureux, avec le couteau entre les dents, les Niçois faisaient mal à leur rivaux. Ils reprenaient l’avantage au score sur un excellent travail des avants récompensé par un essai de pénalité logique (24-21, 51’). Le suspense était à son comble, mais les locaux ne lâchaient rien à leur adversaire. Avec plus de maîtrise, ils s’offraient un peu plus de marge grâce à la botte de Sylvain Romain (27-21, 76’). Pas encore à l’abri, ils clôturaient définitivement l’affaire grâce à un énième excellent travail des avants et une pénalité à 22 mètres parfaitement exécutée qui permettait de priver Dijon du point de bonus défensif (30-21, 80’).
Grâce à ce succès, Nice revient à un point de son adversaire du jour, et à deux
FÉDÉRALE
points du leader berjallien. A trois journées de la fin, le rêve de voir les barrages de montée est toujours permis. David Bolgashvili (coach/Nice) :