« Je suis amoureux du foot »
Ancien joueur de l’AS Monaco (janv. - juin ) et de l’OGC Nice (janv. - juin ), Mounir Obbadi était le client idéal pour cette rubrique. À bientôt ans, il prolonge le plaisir ballon au pied à Laval, en National. Celui qui a été élu « Sportif azuréen de l’année » par notre titre évoque ses passages sur la Côte d’Azur, parle de son amour du foot, de sa carrière et de l’avenir. Avec beaucoup de fraîcheur et de passion. Mounir, vous avez passé un an et demi à Monaco, quel est votre souvenir le plus marquant ? Il y en a deux : la montée en Ligue d’abord et, ensuite, la chance que j’ai eue d’évoluer la saison suivante avec cette belle équipe dirigée par le coach Ranieri qui avait terminé e du championnat. Vous aviez un bon feeling avec Claudio Ranieri ? C’est le meilleur coach que j’ai eu. Un grand entraîneur, un grand homme avec beaucoup de charisme et de caractère. C’est lui qui m’a mis en lumière et je le remercie pour ça. Quels joueurs vous ont le plus impressionné à Monaco ? James, un très bon joueur, techniquement au-dessus. Toulalan et Abidal aussi pour leur grand professionnalisme. J’ai beaucoup de respect pour ces trois joueurs. Votre plus beau match avec l’ASM ? Un un beau Monaco-Lyon but (une où demi-volée j’avais marqué de une m victoire du droit -, en le pleine octobre lucarne , et ndlr). toute L’un ma carrière. des meilleurs matchs de La la Principauté saison suivante, pour vous aller avez à Vérone, quitté pas de regrets ? Non car c’était mon choix d’aller en Italie. Mais quitter Monaco, un grand club français, a été difficile. Avec ma famille, on se plaisait beaucoup en Principauté. Que pensez-vous des difficultés connues par l’ASM cette saison ? Je ne me suis jamais inquiété. Ils ont fait un très bon ‘‘ mercato et de nombreux blessés sont revenus. Je savais qu’ils allaient rebondir. Gardez-vous des connaissances au club ? Je suis en contact avec Sidibé que j’ai connu à Lille. Subasic est aussi un bon ami. Votre passage à l’OGC Nice (janv. Juin ) a été plus discret. Nice cherchait à l’époque un milieu récupérateur relayeur et je ne suis resté que six mois. J’ai trouvé que mes performances étaient correctes, j’aurais voulu rester mais ça ne s’est pas fait. Je me plaisais à Nice. C’est un bon club, qui se structure, qui grandit. Quel a été votre parcours après votre départ de Nice en juin ? Je suis resté six mois sans club, une période difficile. Puis j’ai eu la chance de rejoindre le Raja Casablanca, un grand club du Maroc. C’était une belle expérience pour moi et ma famille dans mon pays d’origine. Là-bas, il y a une grosse ferveur, c’est très chaud, surtout que le Raja est un club très populaire. Les gens vivent pour le football. C’est beau à voir, il y a de très belles ambiances. Quelles sont les différences par rapportàlaL? Le jeu y est assez technique, ça se rapproche du football espagnol. Les équipes aiment bien avoir le ballon. En revanche, il y a un peu moins d’intensité. Après cette expérience, vous rejoignez finalement Laval, en National, en juin dernier... Laval était intéressé par mon expérience. Comme le Raja n’a pas donné suite, je suis venu en Mayenne. On essaie de retrouver la Ligue (Laval est actuellement à un point de la e place, synonyme de barrage pour l’accession). On va tout faire pour essayer de monter. Comment jugez-vous le National ? C’est physique, athlétique. Tous les week-ends, c’est un peu la bagarre, surtout quand on joue à l’extérieur. Mais il y a aussi de belles équipes qui proposent du jeu. Vous avez bientôt ans. Jusqu’à quand voulez-vous continuer à jouer ? Physiquement, je me sens bien. Et tant que la tête suit, je continue. Si on monte avec Laval, je reste une saison de plus. Je suis un passionné. C’est ça qui me fait durer. Peu importe le niveau, je suis heureux sur un terrain. Ma priorité est de prendre du plaisir avant tout. L’après-carrière ? J’aimerais continuer dans le foot en tant que recruteur ou en encadrant des jeunes. Je suis tellement passionné... Je regarde plein de matchs de L, L, National, même les niveaux en dessous. Je suis amoureux du foot. Votre pire souvenir ? En à Troyes, en L. A dix matchs de la fin, on avait points d’avance et on n’est pas monté. Grenoble nous avait coiffés sur le poteau. Le meilleur ? Il y en a deux : ma signature à l’AS Monaco et ma première sélection avec l’équipe nationale du Maroc. J’avais - ans et j’avais joué contre le Cameroun de Samuel Eto’o. Une immense fierté.
Claudio Ranieri est un grand entraîneur, un grand homme ”