320 candidats pour postes
JOURNÉE RECRUTEMENT AU MUSÉE OCÉANOGRAPHIQUE
Ils étaient quelques dizaines, d’abord. Puis rapidement, c’est une véritable foule qui patientait, hier, dans les couloirs du Musée océanographique. À la fin de la journée, ce ne sont pas moins de 320 personnes, en majorité des jeunes, qui étaient venues tenter leur chance. Chacun attendait son tour, plus ou moins patiemment, pour participer à ce speed dating un peu spécial : hier, le musée recrutait une quinzaine de saisonniers. « Notre activité est assez cyclique au niveau saisonnier. À partir des vacances de Pâques, nous avons un besoin de renfort, avec un pic en juillet et en août. Ce sont tous des postes qui seront en contact avec nos visiteurs », explique Robert Calcagno, directeur de l’établissement.
Positif à tous les niveaux
Caisse, accueil, service animation ou boutique, ces quatre services avaient leur table hier dans une salle située dans les entrailles du temple de la mer. Des tables qu’il a rapidement fallu doubler devant l’affluence inattendue. Dans l’antichambre de la salle de recrutement, le musée avait mis les petits plats dans les grands : café, thé et célèbre friandise à la fraise attendaient les futures recrues.
Cette session, qui avait été annoncée sur les réseaux sociaux, a ravi le personnel, comme Tiziana Caporale, coordinatrice des animations : « Les années précédentes, nous passions des annonces par des moyens plus classiques. Le fait d’avoir changé de support a attiré des gens différents, beaucoup plus entreprenants. C’est toujours très intéressant d’avoir les gens en face. » L’expérience leur a tellement plu qu’il a fallu un petit rappel rapide du directeur pour leur demander de raccourcir les entretiens, afin de pouvoir recevoir tout le monde, et raccourcir la file d’attente qui s’allongeait dangereusement dehors. Pour Dune, 22 ans, postuler était une évidence : «Je suis passionnée d’environnement, j’ai étudié dans ce domaine, j’ai le Bafa et j’ai travaillé dans l’animation. Et en plus, j’habite juste à côté. »
Un peu pour la nature
Pour Théo, 18 ans, la nature est un centre d’intérêt, comme pour la plupart des jeunes, mais pas véritablement une passion acharnée : « Je suis surtout venu chercher un emploi. » Et malgré l’attente, il est ravi de ce format de recrutement : « Je trouve que c’est bien d’avoir l’entretien directement. Comme ça, on ne perd pas de temps. »
L’événement n’était pas exclusif. Il est toujours possible de postuler. Mais le contact humain a des vertus qui risquent d’occulter les lettres les plus habiles.