« On reste de grands enfants... C’est un rêve »
S’il est trop tôt pour tirer un bilan de la fréquentation de l’exposition Ferrari, Philippe Renzini a déjà une certitude : « On a eu beaucoup plus d’affluence que les expositions précédentes. »
La preuve, ce vendredi en fin de matinée, alors que le soleil inonde le port de Fontvieille et ses terrasses, que beaucoup travaillent, une cinquantaine de personnes visitent simultanément la Collection. Parmi elles, Johanne et Gilles, charmant couple québecois en vacances depuis un mois sur la Côte d’Azur.
« C’est notre première exposition d’automobiles en Europe et c’est incroyable. Nous sommes estomaqués ! », lance Johanne à la sortie. « Ces dernières années, on visite les États-Unis en camping-car et on fait entre et km par an. Nous avions déjà vu des concentrations de Ferrari mais jamais une telle collection », s’enchante Gilles, qui évoque aussi sa visite au musée de l’automobile de Tupelo, bourgade du Mississipi sur la “Route du Blues” et, surtout, ville natale d’Elvis Prestley.
« C’est la cerise sur le sundae ! »
Venu pour la Collection du Prince, le couple a été tout heureux de découvrir pareille surprise. « Nous étions venus pour les vieilles autos et c’est la cerise sur le sundae comme on dit chez nous ! »
« On a même vu une Belanger ! Je n’en avais jamais vu », s’enthousiasme Gilles. Guillaume et Estelle, eux, sont venus de Marseille pour la journée. « Nous sommes venus pour voir les aquariums du Musée océanographique et l’exposition Ferrari. C’est magnifique ! J’aime surtout les vieilles voitures », confie Estelle. Bien que le petit Gabriel soit sur ses épaules, c’est bien papa qui a les yeux écarquillés. « On reste de grands enfants et quand on passe la porte du musée, c’est comme un rêve. Pour avoir ce genre voitures il faut très bien réussir sa vie ou gagner au loto », sourit Guillaume. Pour ce qui est de contempler ce rêve mécanique, vous avez jusqu’au mars.