Monaco-Matin

« Les régionaux ont leur carte à jouer »

Jacques Veyron, directeur de l’agence Iter France

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Quelles retombées le projet Iter représente-t-il pour notre région ?

Il y a des retombées directes liées au chantier lui-même. Aujourd’hui, le site Iter, c’est plus de  personnes, françaises à  % françaises et issues en partie de la région SudPaca. Dans les AlpesMarit­imes et le Var, des entreprise­s spécialisé­es de belle taille ont misé sur le projet Iter depuis un certain nombre d’années : Thalès notamment, et Cnim qui, au travers de sa maîtrise des technologi­es de l’industrie navale, a gagné beaucoup de contrats très importants.

Pour les entreprise­s impliquées, Iter reste un vrai pari sur l’avenir ?

C’est un pari à la fois sur le présent et sur l’avenir. Il s’agit là de contrats de plusieurs dizaines de millions d’euros ! En , les départemen­ts et la région se sont engagés financière­ment. Or entre les Alpes-Maritimes et le Var, les retombées économique­s seront de l’ordre de  à  millions d’euros. Dans la phase d’assemblage de la machine, puis dans celle du fonctionne­ment, la proximité géographiq­ue sera un atout majeur. Comme on ne pourra pas l’exploiter depuis un autre pays du monde, il faudra venir en France. Les acteurs qui gagneront les marchés devront donc avoir une implantati­on locale.

Que notre région soit au « coeur du réacteur », c’est un enjeu important en termes d’image ?

La présence ici [à AntibesJua­n] de  personnes, de  compagnies dont moins de la moitié françaises, montre l’impact de ce projet. L’organisati­on même de ce forum est une belle retombée pour la région ! Si la France a été choisie [pour Iter], c’est parce que notre région était attractive, qu’elle avait des atouts – l’espace disponible, la présence d’un institut de recherche sur la fusion magnétique –

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