Monaco-Matin

JOURNÉE) / DIJON - NICE DIMANCHE À  HEURES Walter : « Je donne tout »

Rémi Walter s’accroche pour gagner encore plus de temps de jeu au milieu de terrain et croit toujours fermement à une qualificat­ion européenne du Gym

- PROPOS RECUEILLIS PAR ANTOINE DELGOULET

Arrivé au Gym en janvier 2016, Rémi Walter est presque l’un des plus anciens de l’effectif rouge et noir si on excepte les joueurs formés au club. Mais à 23 ans (il en aura 24 le 26 avril), il n’a pas encore gagné ses galons de titulaire malgré de récentes prestation­s plutôt abouties. Il s’accroche à cet objectif comme à celui de décrocher l’Europe en fin de saison.

Rémi, quel a été le programme des Aiglons pendant la trêve ?

On a eu d’abord quatre jours de repos après Nice Toulouse (-). On a ensuite repris trois jours, dont une matinée a été consacrée à la découverte du padel à Sophia, chez Mouratoglo­u. Ça m’a bien plu !

C’est le coach (Patrick Vieira) qui a gagné le tournoi en double avec son adjoint, Christian Lattanzio. Mais, eux, ils connaissai­ent déjà, ils savaient sur quel terrain ils nous amenaient (rires). Le week-end dernier a été libre et depuis lundi on enchaîne.

Ce genre de trêve permet de vraiment bien se ressourcer ?

Oui. Personnell­ement, je suis retourné un peu voir la famille à Nancy et j’ai fait un petit tour à la montagne, à Isola. Pour s’aérer l’esprit, faire souffler le corps et la tête, c’est l’idéal.

Vous avez senti le groupe régénéré par cette coupure ?

Oui, tout le monde se sent bien. On a tous pris du recul sur la situation.

La situation justement. Décrocher l’Europe est encore accessible ou cela paraît trop difficile ?

(Sans hésiter). Bien sûr que c’est accessible. Même si ce sera difficile. Mais le championna­t est tellement serré (Nice est e à  pts de laeplaceetdelae, ndlr)... Si on gagne en régularité et qu’on signe une série positive, on peut vite remonter.

Faut-il absolument gagner à Dijon pour y croire ?

Il faut gagner à Dijon pour déjà pouvoir être le plus haut possible en fin de saison. Une défaite et le Gym rentrerait complèteme­nt dans le rang...

Non, il restera encore huit matchs. Rien ne sera encore joué même si le calendrier est un peu plus compliqué sur la fin.

Votre avis sur Dijon qui est très mal en point au classement (e) et reste sur une série de  défaites et un nul ?

C’est une équipe installée depuis quelque temps en Ligue , sérieuse. Il faudra s’en méfier forcément car elle joue chez elle et se bat pour le maintien. Elle possède des joueurs d’expérience. L’erreur serait de la sous-estimer. Il faudra être très concentré.

Dijon s’était imposé - à

l’Allianz en début de saison. Le groupe part-il avec un petit esprit de revanche ? Pas vraiment. C’est un match qu’on a oublié. On avait su rebondir tout de suite après. Il ne faudra pas répéter les erreurs commises à l’aller et se montrer costaud.

Antoine Kombouaré, le coach de Dijon, a déclaré regretter que ses joueurs manquent de vice...

Il cible peut-être cet aspect car quand tu joues le maintien, il faut repartir sur les bases : l’agressivit­é, la déterminat­ion, l’envie. Si tu n’as pas ça, tu as beau être bon techniquem­ent, tu ne t’en sortiras pas. J’ai eu cette expérience la saison dernière avec Troyes et c’était sur tous ces critères qu’on insistait. Mais je pense que Dijon possède ces valeurs de combat à l’image de Florent Balmont, un vrai guerrier.

Personnell­ement, vous jouez un peu plus en cette deuxième partie de saison et avez marqué des buts importants sur penalties. Toutefois, vous vous retrouvez encore souvent sur le banc. Comment vivez-vous cette situation ?

Je me dis simplement que ce sont les choix du coach. Je donne tout, tous les jours, à  % pour gagner ma place. Après, le coach a des choix à faire, il les fait en son âme et conscience et je les accepte. Parfois, c’est dur, oui. Frustrant.

Car quand on est un compétiteu­r, on a envie de jouer tous les matchs. Mais il faut s’adapter à la situation et je sais m’adapter.

Le coach vous explique-t-il ses choix ?

Non, pas spécialeme­nt. Mais ce n’est pas ça l’important. Moi, j’avance et je travaille.

Il vous reste un an de contrat. Envisagez-vous un départ à l’intersaiso­n ?

Pour le moment, je n’en suis pas là. Je ne suis pas dans une optique de départ. Il reste encore deux mois de

compétitio­n. Le plus important pour moi c’est d’avoir un maximum de temps de jeu à mon poste. Beaucoup ont dit que j’étais parti à Troyes en prêt la saison passée parce que je ne jouais pas. Mais ce n’était pas pour ça. Avec coach Favre, je jouais mais milieu droit. Je n’avais pas les automatism­es. Je voulais jouer à mon poste de milieu axial en  ou . C’est en ayant du temps de jeu à mon poste que je pourrai franchir un palier et gagner en confiance.

‘‘

Je ne pense pas àundépart”

✔ Myziane et Jallet toujours «out».– Myziane Maolida (entorse de la cheville) et Christophe Jallet (lésion aux adducteurs) n’ont toujours pas repris l’entraîneme­nt et restent aux soins. Gautier Lloris (fracture de fatigue aux vertèbres), Mickaël Le Bihan (tendinite au genou) et Ignatius Ganago (lésion au quadriceps) sont quant à eux en phase de reprise.

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(Photo Jean-François Ottonello) Contre Lyon, Walter avait donné la victoire au Gym sur penalty.

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