Monaco-Matin

L’ESCR dans le dur Grasse : partir la tête haute

- J.-P. O. ROMAIN BOISAUBERT

Stade François-Coty, AC Ajaccio II bat ES Cannet-Rocheville 3 à 0 (2-0). Arbitre : M. Bertolotti.

Buts : Corinus (4’), Sawaï (27’), El Idrissy (90’ s.p.) Avertissem­ents : Sawaï (21’), Finidori (39’), Corinus (58’) à Ajaccio ; Raccosta (54’), Chabrolin (73’), Lahouel (87’) au Cannet. AC Ajaccio II : Marsella, Baldachino, Marin, Pfertzel, Marmot, Corinus, Abanda, Finidori (Behé-Leonardi, 77’), El Idrissy, Michelet (Naïli, 83’), Sawaï (Achelus, 66’). Entraîneur : M. D’Amore.

Le Cannet-Rocheville : Chared, Ouanoufi (Garroujou, 77’), Fabre (Kouoh, 61’), Raccosta, Lahouel, Rouabah, Bennani (Larhzaoui, 31’), Ako, Chabrolin, Core, Henaini. Entraîneur : C. Lopez.

Si cette rencontre était déterminan­te pour l’avenir des deux clubs, elle fut bien mieux négociée par les Ajacciens. Si ces derniers s’imposèrent avec autorité, ils furent tout de même exposés à des Azuréens, tout aussi déterminés, lesquels manquèrent visiblemen­t de réussite pour rivaliser au mieux.

L’énergie était donc présente sur la pelouse, dès l’engagement, avec la direction du jeu que prenaient les Ajacciens et qui, sans tarder, ouvraient le score, sur un corner, par Corinus (1-0, 4’). Poursuivan­t leur va-tout, ils développai­ent des mouvements incisifs que la défense azuréenne s’efforçait de contenir au mieux. Pourtant, cette dernière ne pouvait rien quand Sawaï reprenait un service d’Abanda pour marquer en coin (2-0, 27’). Pour l’ESCR, Lahouel tentait bien la réplique mais c’est la tête juste au-dessus de Chabrolin, bien servi par Core, qui faisait trembler les locaux. Après la pause, les Azuréens se créaient deux occasions franches et simultanée­s (Core et Larhzaoui) mais le gardien était à la parade. C’était le tournant, car les Ajacciens se reprenaien­t en fin de partie et clôturaien­t même la marque sur penalty (3-0, 90’).

Le Cannet devra encore cravacher pour le maintien. Encadremen­t, dirigeants, entraîneur­s, joueurs, tous sont déjà tournés vers la prochaine saison, ce nouveau chapitre, qui s’ouvrira en septembre prochain, en Fédérale 2. Mais avant de tourner définitive­ment la page d’un cru 2018-2019 au goût amer, soldé par une douloureus­e relégation, les Grassois ont une dernière rencontre à disputer, dans leur ante de Perdigon. Une dernière occasion de briller et d’offrir à leurs supporters une victoire, avant de s’en aller vivre de nouvelles aventures, ici ou ailleurs. « On sait que l’on va descendre, qu’il n’y a plus d’enjeux, soupire Franck Lopez, qui vivra peut-être cet aprèsmidi (15h) face à Mâcon son dernier match sous les couleurs de son club de coeur. Mais nous n’avons pas le droit de lâcher ce match pour autant. On veut avant tout se faire plaisir. Et décrocher la victoire au bout ! »

Avec seulement quatre victoires au compteur cette saison, le ROG a une occasion unique de redorer son blason, face à une formation de Mâcon solide cinquième de la poule. Seule façon de faire le deuil d’une saison qui laissera quoi qu’il arrive « beaucoup, beaucoup de regrets » aux hommes de Damien Vacher. Grasse (12e, 29 pts) - Mâcon (5e, 60 pts), 15 h, stade des Arboras.

FÉDÉRALE 

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