Monaco-Matin

Souhaite, c’est de ne pas travailler »

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particular­ité d’être sur un circuit en ville, sans piste intérieure. Il y a plus de difficulté­s à circuler donc beaucoup de réanimateu­rs à chaque poste. » Un urgentiste aguerri de la FIA, Ian Roberts, assurant en priorité les interventi­ons, aidé d’un des réanimateu­rs de l’ACM.

À l’image du corps des commissair­es de piste, la fameuse « armée orange », l’ACM ne néglige rien.

« Nous avons deux commandos d’extraction des pilotes sur le circuit. Des extraction­s réalisées par les pompiers de Monaco, qui s’entraînent toute l’année sur des gabarits et dont faire une extraction routière est le métier. Ces commandos sont accompagné­s par des voitures médicales dans lesquelles il y a un réanimateu­r et tout le matériel pour intervenir. Ils ont tous un sac de réanimatio­n complet qui permet d’anesthésie­r, intuber, et peuvent partir en ambulance avec tout le matériel. »

Le rôle de l’ensemble du corps médical déployé sur le Grand Prix ne se limite évidemment pas aux urgences. « À tout moment le médecin délégué de la F ou le médecin-chef d’une épreuve peuvent demander un examen médical d’un pilote s’ils estiment devoir le faire. Par exemple si les lumières G (force de gravité) s’allument pendant une épreuve de F ou F, un examen médical est effectué. »

Un corps médical qui planche en permanence sur les évolutions à apporter en termes de prise en charge comme de suivi des accidents. «La FIA fait notamment beaucoup de recherches sur les commotions cérébrales. En Angleterre, les médecins travaillen­t beaucoup sur le football américain, le rugby ou les K.O. que subissent les boxeurs. Tout un suivi est mis en place par l’Université d’Oxford, sur les sports à risques, qui espère en tirer des résultats. »

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Une prise en charge optimale du blessé est possible sur la piste.

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