Monaco-Matin

Et en cas d’incident grave ?

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La sécurité d’un événement majeur comme le Grand Prix ne s’improvise pas. Les différents services s’y préparent régulièrem­ent. Dernier exemple en date : le samedi  mai, à la fin des épreuves du ePrix. Les sapeurspom­piers de Monaco ont effectué un exercice de sécurité civile dit « d’état-major », à l’occasion d’une catastroph­e imaginaire. La simulation portait sur l’effondreme­nt d’une tribune à la suite d’un affaisseme­nt du sol.

« L’exercice a duré deux heures, explique le lieutenant-colonel Norbert Fassiaux, le chef de corps des sapeurs-pompiers de Monaco. Il s’agissait d’un exercice de commandeme­nt, sans effectifs sur le terrain. L’objectif était d’organiser le commandeme­nt pour gérer cette catastroph­e fictive. »

« Nous disposons de plans de secours, c’est-à-dire des protocoles pour pouvoir mobiliser les services de l’État en cas d’événement inhabituel, grave, nécessitan­t une mobilisati­on forte de l’État, explique Patrice Cellario, le conseiller-ministre de l’Intérieur. Ces plans de secours sont actifs, prêts à l’emploi,  jours par an. Dans le cadre du Grand Prix, ils prennent une acuité particuliè­re parce qu’on est dans une configurat­ion très inhabituel­le de la Principaut­é, avec la fermeture des voies de circulatio­n. Il est donc important de pouvoir tester la passation de commandeme­nt entre l’Automobile Club, qui est l’organisate­ur du Grand Prix et en a la responsabi­lité, et l’État qui doit reprendre la main pour gérer l’événement grave. »

Les leçons que le conseiller tire de cet exercice ? « Les choses se passent globalemen­t bien, la mécanique fonctionne. Des petits points méritent améliorati­on et réflexion. Mais le résultat est positif car la coopératio­n est permanente entre nos services. »

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