L’avenir maritime s’est écrit en Principauté
Laboratoire d’innovations pour le secteur maritime de demain, le Monaco Solar & Energy Boat Challenge a refermé ses portes ce (1) samedi. Nous avions quitté, ce mercredi, tous ces acteurs en pleines
(2) vérifications techniques de leurs embarcations nautiques. Prêts à en découdre sur la Grande bleue grâce à leurs systèmes de propulsion innovants, alternative crédible face aux énergies fossiles d’aujourd’hui. Et ce ne serait guère exagéré d’affirmer que la compétition fut intense dans les différentes séries. En solaire, la classe historique avec 19 inscrits, les Hollandais continuent à tenir la dragée haute avec la victoire de New Nexus et de Sunflare. Depuis la création de l’événement en 2014, ces unités solaires sont parvenues à courir 3 heures, parcourant près de 20 milles nautiques (32km) en mer. Preuve en est que cette technologie ne cesse de progresser.
En offshore, bataille au sommet entre les étudiants de TU Delft Solar Boat Team et les professionnels du yachting de Vita Yachts. Les Écossais remportent la course d’endurance de 16 milles nautiques (25,7 km), tandis que les futurs ingénieurs hollandais raflent la Long Race de 32 milles
(51,5 km). En misant sur l’autonomie plutôt que la vitesse. Enfin, l’Energy class, lancée l’an passé, mettait aux prises sept concurrents, lesquels avaient pour défi de concevoir un système de propulsion le plus performant et le plus endurant possible, installé sur une coque de catamaran fournie par le Yacht-club. À ce petit jeu, ce sont les Français de Wave ESTACA Team qui ont dominé les débats, remportant l’ensemble des épreuves : la course d’endurance, le slalom mais aussi la course de match race. A noter que le record de vitesse a été littéralement explosé par les Italiens d’Anvera Elab avec un beau 74,49 km/h au compteur, contre 49,10 km/h en 2018. Preuve, encore, que les technologies ne cessent d’évoluer. (1) Organisé par le Yacht-club, en collaboration avec l’Union internationale motonautique et la Fondation Prince Albert II.
(2) Chercheurs, universitaires, futurs ingénieurs, inventeurs, professionnels de la plaisance et de l’énergie.