Monaco-Matin

Un jour et demi pour tout préparer

- SARAH CIAMPA

Donatas Baušys vérifie une dernière fois que tout est bien en ordre. Les câbles, les rouleaux, les fusées… Il faut que tout soit à sa place pour le contrôle technique dans l’aprèsmidi.

L’artificier lituanien et son équipe sont arrivés jeudi soir avec tout leur attirail. Depuis vendredi matin, 7 h, ils sont sur la grande digue du port de Monaco pour tout installer. Chaque concurrent a droit à une journée et demie de préparatio­n. « Je suis un peu fatigué mais je me sens plutôt bien », confie Donatas.

Réglé au millimètre près

« Faites attention aux câbles », nous prévient l’artificier. Chaque tube contenant les substances pyrotechni­ques est rangé, classé, les uns après les autres, scotchés pour que rien ne bouge. Les millimètre­s sont comptés. Un dessin géométriqu­e se forme sur la digue, prête à s’embraser la nuit tombée.

« On a travaillé jusqu’à tard jeudi soir », explique Donatas. L’équipe est dans les temps. Le retard n’est pas le bienvenu à quelques heures du lancement.

Déjà sélectionn­é en 

C’est la première fois que la compagnie pyrotechni­que Blikas vient à Monaco. Mais elle devait déjà être présente lors du concours de 2016, annulé en raison des attentats survenus à Nice, quelques jours avant le début de la compétitio­n. « Nous étions à 50 km de l’endroit où nous devions récupérer toute la pyrotechni­e quand nous avons appris que le concours était annulé… Mais cette année le show sera encore mieux que celui prévu il y a trois ans », assure le chef d’équipe.

La sécurité avant tout Une bonne installati­on, c’est une installati­on sécurisée. Et ce n’est pas Nina, coordinatr­ice du concours et membre de l’équipe de Jacques Couturier Organisati­on, qui dira le contraire. Le staff de JCO est en renfort de la compagnie lituanienn­e pour assurer la meilleure sécurité possible sur l’ensemble du site et au personnel sur les lieux. Pour rappel, Jacques Couturier est un artificier français qui a remporté, à plusieurs reprises, le concours monégasque. Qui sait, peut-être que Donatas et son équipe empruntero­nt la même voie.

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(Photos S.C.) Donatas Baušys (à droite) vérifie les dernières installati­ons.
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