SENIORS D / LA COLLE-SUR-LOUP « Un nouveau challenge »
L’ex-pro du Gym Janick Tamazout est le nouveau coach de La Colle-sur-Loup. Une première pour lui sur le banc. Poussin Meslin et Everson ont aussi signé comme joueurs !
Tam est de retour ! L’expro passé notamment par l’ASM, Guingamp ou l’OGC Nice et qui a joué jusqu’à 38 ans avec l’AS Roquebrune-Cap-Martin en régional, replonge dans le foot à onze. Il dirigera cette saison l’équipe fanion de La Colle-sur-Loup, au 3e niveau du district, où il ne s’empêchera pas, « uniquement si besoin », de faire aussi un petit tour sur le terrain. Car, à 46 ans, il a toujours la forme. Comme Poussin Meslin et Everson, les deux anciens Aiglons qui ont décidé de rechausser les crampons sous la houlette de Janick. Le SPCOC ne va pas manquer d’expérience !
Janick, comment êtes-vous arrivé à la tête de l’équipe première de La Colle ?
Depuis deux ou trois ans, mon ami Jérôme Calatraba (ancien pro à l’OGC Nice), qui est responsable sportif au club, me disait de venir. J’avais toujours refusé jusque-là car je n’avais pas trop envie de retourner dans le foot et j’étais trop occupé avec mon rôle d’éducateur auprès du foyer de l’enfance. La saison passée, j’avais toutefois accepté de jouer le rôle d’adjoint de David Corana, l’entraîneur, et j’ai joué quelques bouts de matchs. Puis, en mai, le coach a décidé de prendre du recul. Jérôme et le président Filippo Rossi m’ont alors de nouveau proposé le poste. Comme j’ai désormais plus de temps, j’ai accepté après un petit délai de réflexion.
C’est votre première expérience de coach ?
J’avais un peu entraîné les jeunes à Roquebrune mais jamais les seniors. Bien sûr, j’aborde ce nouveau challenge avec un peu d’appréhension. Mais j’ai accepté car Jérôme (Calatraba) sera avec moi le dimanche et je profiterai de son expérience. Jérôme, dans la vie, c’est un mec extraordinaire. Quelqu’un comme on en voit rarement. Et puis, tous les joueurs, que je connais déjà, vont rester. C’est un bon signe. Je vais disposer d’un super groupe avec une bonne mentalité.
Vous allez recruter ?
Everson, Poussin Meslin et peut-être Eric Cubilier vont nous rejoindre. Ils vont apporter toute leur expérience pour encadrer les jeunes. Evidemment, ils viennent bénévolement. Ces anciens pros n’ont pas une appréhension pour jouer à ce niveau ?
On en a discuté avec eux. Ils sont conscients de ce qui les attend.
Quelle sera votre méthode ? Allez-vous vous inspirer d’un entraîneur que vous avez connu en pro?
Mon modèle, c’est Sandro Salvioni (qui a fait monter l’OGC Nice en D en , ndlr). C’était le meilleur. Il était juste avec les joueurs. Il venait toujours nous parler pour expliquer ses choix. Pas comme (Gernot) Rohr... Sandro était rigoureux, droit. Comme lui, je serai le plus juste possible. En tant qu’ancien pro, que pensez-vous apporter à vos jeunes joueurs ?
De l’assurance, certains en manquent. Ils devront être attentifs aussi. Personnellement, si, jeune, j’ai progressé, c’est parce que j’étais à l’écoute. Techniquement, mes joueurs sont plutôt bons. Mais ils devront progresser sur les petits détails : le positionnement sur le terrain, gagner du temps sur les prises de balle... Tout ça pourra nous permettre d’avoir un temps d’avance sur l’adversaire et de faire des différences.
Quelle est l’ambition du club pour cette saison ?
On va essayer de jouer les premiers rôles. Ce ne sera pas facile car il n’y a qu’une seule équipe qui monte. Mais on devrait tenir la route.
Un dernier mot sur votre carrière. Quels sont vos meilleurs souvenirs ?
Il y en a trois. Le premier, c’est quand j’ai rejoint l’AS Monaco où je suis devenu stagiaire pro à ans, ce qui est très rare. J’arrivais de Roquebrune en PHA et trois semaines après, je me retrouvais à l’entraînement avec Youri Djorkaeff, Lilian Thuram ou Emmanuel Petit. Le second, c’est quand j’ai signé mon premier contrat pro à Guingamp et j’avais comme partenaire Jean-Pierre Papin. J’étais impressionné ! Il m’a beaucoup appris.
Et le dernier, bien sûr, c’est la saison de la montée en Ligue avec l’OGC Nice en /. J’ai connu aussi des montées avec Guingamp et Martigues. Mais, là, c’était chez moi, à Nice et il y avait un super groupe. C’était très fort.
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Mon modèle, c’est Salvioni ”
Tam souhaite rendre hommage à Imad Naji, un de ses amis d’enfance, qui nous a quittés récemment des suites d’une longue maladie.