Monaco-Matin

EUROPÉTANQ­UE / JUSQU’À DEMAIN « Pas verni au tirage »

Vainqueur de l’édition 2006 avec Jean-Yves et Richard Bettoni, Robert Leca hier dès la sortie des poules face à la triplette Rocher-Lacroix-Robineau s’est incliné

- RECUEILLI PAR JOHANNA CAPPELLACC­I

Robert Leca n’était pas accompagné des Bettoni cette année. Le sociétaire de la Boule Tropézienn­e, vainqueur de l’Europétanq­ue en 2006, faisait équipe avec Frédéric Moutte et Michel Anthoni de l’Intégrale Bouliste Cannetoise. Rescapée d’une poule relevée dans la matinée, la triplette a fait les frais d’un tirage malheureux en affrontant Dylan Rocher, Henri Lacroix et Stéphane Robineau dès la partie suivante. Un trio qui s’impose comme les grands favoris de la compétitio­n après l’éliminatio­n surprise des Philippe Quintais et Suchaud.

Pas évident d’affronter la triplette de Henri Lacroix dès la sortie des poules ?

On n’a pas été très heureux au tirage. Déjà ce matin (hier matin), on est sorti d’une poule relevée face à l’équipe antiboise de Palmerini et Armando et la triplette de Mickaël Arcolao. On jouait bien et là, on prend un des favoris du concours sur le tour suivant...

Ils ont fait la différence au tir ?

Ils ont bien tiré mais la partie était un peu bizarre. Il y a peut-être un poil trop de graviers sur le terrain. Là, le problème c’est qu’il y a des boules qui s’enfoncent. Et puis il y a des boules que tu tires, un coup tu fais chiquette, un coup tu fais carreaux. C’est moins aléatoire sur un terrain dur.

Quel souvenir gardez-vous de votre victoire en  ?

C’est un concours à gagner au moins une fois dans sa vie ! J’ai fait une fois les quarts, - fois les /es, le gagner c’est un sentiment très particulie­r. Avec les deux Bettoni, Richard et Jean-Yves, on avait d’ailleurs battu Henri (Lacroix), Quintais et Suchaud en huitièmes, c’était la “dream team” de l’époque. Et en finale, on avait battu l’équipe de Molinas. Ça reste un souvenir prestigieu­x.

La pétanque a changé depuis ?

Oui je trouve que ça change quand même pas mal. Ça se structure, dans les beaux concours c’est mieux cadré, les joueurs ont des tenues uniformes, c’est plus sérieux. Le niveau a augmenté aussi dans les concours nationaux, ça fait partie des bons côtés. Après, au point de vue de l’ambiance, c’est moins bien. On va dire que la pétanque a gagné en sérieux et en structure mais elle a perdu en conviviali­té.

Et l’Europétanq­ue ?

Ce n’est pas le même site qu’au début, sans la mer la compétitio­n a perdu un peu de charme. Quand on joue sur la Promenade des Anglais, c’est autre chose. Mais je comprends que ce soit difficile aujourd’hui d’organiser en bord de mer. Ça reste sympa ici aussi, ce matin (hier matin) on a joué aux Arboras, c’était beau, comme ce carré d’honneur. Le seul bémol c’est le gravier, c’est tout. Je n’ai dû rater que trois ou quatre éditions.

Vous allez vous engager sur le Malatesta ?

Je pense qu’on va essayer de le faire, oui.

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Le sociétaire de la Boule Tropézienn­e faisait équipe avec les Cannetois Frédéric Moutte et Michel Anthoni cette année. (Photo W. H.)
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Photos : Dylan MEIFFRET

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