« Des associations embêtées qu’on existe »
Martial Frémont, Fréjusien de ans, est patron-pêcheur l’hiver et opérateur de whale watching l’été, à Mandelieu, avec le Cala Rossa. Sûr de son bon droit, un brin agacé par les critiques, il répond aux associations.
« Nous, on assume notre côté pro »
« La base de ces problèmes, c’est une association, le Grec, présidée par M. Alexandre Ganier. On fait beaucoup de concurrence à ce monsieur, qui propose ce type d’activité sur des navires de plaisance. Nous, on assume notre côté professionnel. On a créé un collectif d’opérateurs marins (le Compas), et on cotise à la caisse des marins. On est critiqués par des associations qui sont embêtées qu’on existe, qu’on ait fait un métier d’une activité de passionnés. C’est une basse question d’argent. Ce sont de grands faux culs ! »
« Impossible de gêner »
« J’ai commencé cette activité il y a dixsept ans, elle s’est beaucoup développée depuis dix ans et il y a toujours autant de cétacés ici. Consultez Tripadvisor, vous verrez que les gens sont satisfaits ! En pleine mer, c’est impossible de perturber des dauphins sauvages. Si des clients pensaient que l’on perturbe les animaux, ça se serait su avec les réseaux sociaux. »
« Les avions, un prétexte fallacieux »
« Quand on cherche les dauphins, on travaille au large de l’aéroport de Nice... qui a le e trafic de France. On fait appel à un ULM ou un Cessna de chevaux : par rapport à un , on ne l’entend pas ! Ce sont des prétextes complètement fallacieux. »
« Plus grave ailleurs »
« En Atlantique, la pêche accidentelle occasionne plus de dauphins morts par an ! Je pense qu’il y a là-bas des problèmes bien plus graves qu’en Méditerranée... »