Première étape à Maria Serena
Menée par la guide conférencière, Patricia Béguin, la petite équipe enfourche son bolide à assistance électrique – qui prend tout son sens au moment d’attaquer une première côte. Celle menant à la villa Maria Serena et son jardin remarquable, à l’extrême est de la ville. Sur place, avec une vue époustouflante sur la vieille ville et la Méditerranée, l’occasion est parfaite pour rappeler combien le patrimoine botanique est riche à Menton.
Lieu idoine pour l’acclimatation
« La ville était française depuis peu de temps quand elle s’est ouverte au grand tourisme – essentiellement pour des raisons sanitaires. De retour de colonies, les Anglais reproduisent ici le petit paradis qu’ils ont connu et que le climat de leur pays ne permettait pas », souligne la guide. Indiquant qu’il reste aujourd’hui sept jardins remarquables dans la cité. Insistant sur le fait que Maria Serena – un domaine datant de 1886, resté privé jusqu’en 1949 – est notamment connue pour sa collection de palmiers. « C’est ici que le microclimat est le plus intéressant, avec la proximité de la mer et la masse rocheuse. Résultat : le lieu est idéal pour les acclimatations. » Quant à la villa, sa vocation est inchangée depuis de nombreuses années : elle sert de cadre aux réceptions d’hôtes illustres. À l’instar de l’ancien président René Coty (venu quatre fois), de Jean Cocteau, Barbara Hendricks ou encore de l’auteur français Dominique Fernandez, qui a consacré un roman à la « Perle de la France ». Pourtant si proche de la frontière.