Un habitant de Riquier à Nice, mordu par un rat
Les cas d’attaque par des rats surviennent exceptionnellement. Et un habitant de Riquier affirme avoir été victime d’un rat particulièrement agressif le 8 juillet, au pied du monument aux Morts du quartier. Jaroslaw Bozko cherchait un peu de fraîcheur ce soir-là. Il était donc sorti un peu avant minuit de son domicile de la rue Arson, pour aller s’asseoir une centaine de mètres plus loin, sous les arbres. « Il m’était déjà arrivé de constater la présence de quelques rongeurs la nuit. Mais ce rat, je ne l’ai pas vu arriver car j’étais au téléphone. Et je n’aurais jamais imaginé être griffé à deux reprises et être mordu une fois au bras gauche. J’ai dû le repousser à trois reprises », s’exclame-t-il. Après son retour à domicile et la désinfection des plaies, son amie, Héléna, a insisté pour appeler les secours. « J’ai été examiné par un médecin qui m’a fait une piqûre antirabique et m’a prescrit un traitement antibiotique très puissant. »
Hospitalisé à Pasteur et L’Archet
Jaroslaw Bozko pensait alors qu’il aurait oublié une semaine plus tard cette mésaventure. « Ma peau commençait à cicatriser lorsque des problèmes intestinaux doublés de fièvre sont apparus. J’ai commencé à m’affaiblir », avoue-t-il. Ne constatant pas d’amélioration, l’artiste peintre finit par accepter de se faire hospitaliser. Le voilà donc admis aux urgences de Pasteur, le 24 juillet. Les examens décèlent une bactérie classée « difficile ». Ce patient est dirigé, deux jours plus tard vers le service spécialisé de gastro-entérologie de L’Archet afin d’y être traité. « Je viens tout juste d’en sortir avec une ordonnance, des analyses à effectuer en septembre et une surveillance ensuite tous les trois mois. Accepter de telles conséquences, c’est moralement difficile » , se plaint Jaroslaw Bozko. Il évite depuis les abords de la gare de Riquier, où la présence de rats est identifiée par la Ville. Les services de la lutte anti-vectorielle tentent d’y contenir la prolifération. Au passage de Nice-Matin mardi, des boîtiers de distribution de nourriture empoisonnée étaient d’ailleurs disposés autour du monument aux Morts.