Dans les coulisses du Cirque du Soleil
Pour la deuxième année consécutive, la troupe québécoise a posé ses valises dans la salle des Étoiles pour le Monte-Carlo Sporting Summer Festival. L’occasion de jeter un oeil en coulisses
Ils sont revenus. L’année dernière, le plus grand cirque du monde avait fait sensation au Monte-Carlo Sporting Summer Festival. Cette année, il revient avec une autre équipe, un nouveau spectacle unique mais toujours la même envie de faire briller les yeux des spectateurs. À quelques heures de la première représentation, qui aura lieu ce soir à la salle des Étoiles, nous nous sommes glissés dans les coulisses d’une machine bien huilée.
« Une féerie acro-culinaire »
Jusqu’au 19 août, les soirées dans la salle du Sporting de Monaco seront plongées dans l’aventure culinaire de Guilda, propriétaire du restaurant La Bôcca et de ses compagnons Roberto et Geneviève. « Nous avons voulu faire un spectacle sur le thème de la gastronomie car le show est accompagné d’un dîner pour les spectateurs. La Bôcca car nous sommes ici dans ses lieux, juste à côté. C’est une vraie féerie acro-culinaire comme on aime le dire », présente Pierre Lapointe, le metteur en scène. Pendant notre échange, sur scène des artistes s’échauffent en se contorsionnant dans des figures impossibles à réaliser pour un simple mortel.
« Beaucoup de rétro et de drôlerie »
« L’objectif d’un spectacle est avant tout de créer de la magie dans les yeux des gens. Le temps d’une heure, ils oublient leur vie et admirent ces artistes sur scène », poursuit le metteur en scène.
Pour rendre ces artistes féeriques, quatre maquilleuses s’activent en coulisses. «Cesontdesmaquillages aux inspirations multiples, beaucoup de rétro et de drôlerie. C’est en voyant les costumes et les idées de Pierre Lapointe que les idées se sont concrétisées », dévoile Angie Mandino, la conceptrice des maquillages, pendant qu’elle badigeonne un des artistes de poudre blanche, « c’est pour la lumière, éviter qu’il brille ».
De retour sur scène, Mizuki Shinagawa, répète une énième fois son numéro de tissu aérien, en compagnie du chorégraphe David Gérard.
Les « athlètes-artistes », comme aime les appeler Manuel Bissonnette, le directeur de création, sont prêts pour les 5 représentations uniques, avant que le spectacle disparaisse
laissant derrière lui toute sa magie.