Intervention de la police : l’IGPN saisie
Interrogée par nos confrères de France Bleu Azur, une femme a témoigné avoir téléphoné à la police pendant l’agression : «Je suis restée avec eux au téléphone jusqu’à ce que la jeune se fasse assassiner. Il l’a battue à mort », a-t-elle affirmé à nos confrères. Elle a expliqué regretter qu’une fois sur place, « la police n’ait pas suffisamment cherché pour retrouver le corps de la victime ».
Dans nos colonnes, Kamil, un jeune homme de ans, a témoigné avoir vu l’homme traîner sa victime sur une dizaine de mètres. « J’ai vu tout le massacre. Il lui fracassait le visage contre une voiture, contre un mur, il lui donnait des coups de pied, il la piétinait. C’était horrible ! Un cauchemar. » Il tentera, en vain de détourner l’auteur de sa sinistre besogne, avant d’être menacé de mort et d’aller se réfugier chez ses parents qui ont donné l’alerte. Selon le parquet de Grasse, « un équipage se rendait rapidement sur les lieux mais ne découvrait aucun élément relatif à ladite agression ». Le corps ne sera retrouvé que le lendemain par un riverain.
Hier, au vu de ces témoignages, des voix s’élevaient, notamment pendant la manifestation à Cagnes-sur-Mer, pour contester le délai d’intervention de la police ().
Selon le parquet de Grasse, des investigations sont actuellement menées pour établir une chronologie précise des faits. La retranscription des bandes audio et radio n’était hier soir pas encore disponible.
Des éléments chronologiques précis devraient être donnés lors d’un point presse du procureur de la République de Grasse, Fabienne Atzozi, prévu mercredi matin. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) était hier saisie sur «les conditions et délais de l’intervention policière ».