Une journée pour sauver des vies
Cent femmes, depuis le 1er janvier dernier, sont tombées sous les coups de leur conjoint. Cent ! Au coeur d’un « Grenelle des violences faites aux femmes », qui se tient aujourd’hui à Matignon, une forte communication met en lumière le numéro à composer à la première alerte. 39 19. Un numéro d’écoute national anonyme et gratuit pour nous inviter à agir tous, sans rien laisser passer. Ce numéro 39 19 n’est pas nouveau. Il existe depuis 1992, accessible 7 jours sur 7, de 9 h à 22 h du lundi au vendredi, et de 9 h à 18 h les samedis, dimanches et jours fériés. En métropole comme dans les départements d’outre-mer. Attention cependant, le 39 19 n’est pas un numéro d’urgence et il ne se substitue donc pas au 17, au 112 ou au 18. Il est plutôt question d’un premier accueil pour toutes les femmes victimes de toutes les violences : conjugales, sexuelles, sexistes, mariages forcés, mutilations sexuelles, violences au travail. À la clé : une information et, selon les demandes, une orientation vers des associations ou structures. Le 39 19, géré par la fédération nationale Solidarité Femmes et soutenu par le secrétariat chargé de l’Égalité entre les femmes et les hommes, est l’un des outils majeurs.
D’autres outils
Il en existe d’autres. Dont une plateforme de signalement en ligne. Aucune obligation de décliner son identité sur le lien signalement-violencessexuelles-sexistes.gouv.fr qui permet de nouer une discussion interactive et instantanée avec un policier ou un gendarme spécialement formé à la prise en charge des victimes. Par ailleurs, le site arretonslesviolences.gouv.fr est fait pour répondre à toutes les interrogations. Un bouton permet de le quitter rapidement, un guide étant prévu pour effacer les traces de son passage.
Enfin, le compte Twitter arrêtons-les, créé par le gouvernement cette année, concentre les ressources et actualités sur le sujet.