Monaco-Matin

« Nice, une place à part dans mon coeur »

- SAM TESTELIN (AVEC V.M.)

L’ancien Aiglon Ismaël Gace a porté le maillot du Gym entre 2006 et 2011. A 32 ans, le défenseur central français est depuis l’année dernière un joueur d’Épinal (N2). Actuelleme­nt quatrième de son championna­t, le natif de Saint-Germain-en-Laye n’en a pas fini avec le football.

Comment ça se passe pour vous du côté d’Épinal ?

Ça se passe très bien, j’entame ma deuxième saison. La première a été plutôt bonne, on avait un groupe assez jeune. On voulait jouer les premiers rôles dans ce championna­t, malheureus­ement on a mal fini. Mais c’est déjà oublié. Nous sommes repartis pour une nouvelle saison, jusque-là tout va bien donc on verra par la suite.

Quel est votre rôle dans cette équipe ?

Je suis capitaine, un peu « l’ancien » donc j’essaye d’apporter mon expérience aux jeunes, de les aider, de bien les conseiller, grâce à tout ce que j’ai vécu avant.

Vous suivez toujours l’actualité de l’OGC Nice ?

Toujours ! Je ne peux pas lâcher l’OGC Nice comme ça. C’est une très grande partie de ma vie, c’est là où j’ai commencé à jouer en pro, c’est ici que j’ai rencontré ma femme donc c’est une évidence pour moi de suivre l’actualité et de regarder les matches. J’ai passé neuf années dans ceclub,mêmes’ilyaeuun passage de  mois à Rodez, j’y retourne encore en vacances. Quoiqu’il arrive, Nice aura toujours une place à part dans mon coeur.

Vous voulez revenir à Nice après votre carrière ?

Oui, c’est le but. Ma femme est niçoise, elle m’a suivi partout tout au long de ma carrière, donc le but c’est de se réinstalle­r à Nice et d’y finir ma vie.

Pour y travailler dans le football ?

Au Gym, il y a déjà du monde. Après si une opportunit­é se présente pour encadrer au sein du club pourquoi pas, mais pour l’instant ce n’est pas trop d’actualité. Tant que je continue a prendre du plaisir sur un terrain, je n’arrêterai pas le football.

Vous pensez déjà à la reconversi­on ?

Oui j’y pense bien sûr. J’avais déjà passé les diplômes d’entraîneur avec Nice à l’époque.

Il y a deux ans, j’ai passé le DUGOS (diplôme universita­ire gestionnai­re des organisati­ons sportives) avec l’aide de l’UNFP (Union nationale des footballeu­rs profession­nels). Et, actuelleme­nt, je me renseigne pour une nouvelle formation.

Votre meilleur souvenir sous le maillot niçois ?

Quand je marque contre Le Mans. Mais il y a aussi et surtout cette victoire au Parc des Princes - qu’on fête avec Loïc Rémy et Mamadou Bagayoko en dansant le kuduro sur la pelouse. Mémorable.

Le plus fort avec qui vous avez joué au Gym ?

Loïc (Rémy) est un super joueur mais celui qui m’a vraiment marqué c’est Cyril Rool. Il avait l’image d’un joueur agressif. Ok, il l’était. Mais il était aussi l’un des plus techniques du groupe.

Gardez-vous des bons souvenirs de vos entraîneur­s ?

Oui plein. Alain Wathelet est la première personne qui m’a fait venir à Nice donc je lui serai toujours reconnaiss­ant. Gérard Buscher compte aussi pour moi. Je lui dois beaucoup. En pro, j’ai joué sous Antonetti. C’était quelque chose ! Mais ceux qui m’ont le plus marqué sont mes entraîneur­s chez les jeunes.

Avez-vous pu revivre des émotions comme au Gym dans vos autres clubs ?

Quand tu reviens au monde amateur, tu revis des émotions au niveau de la Coupe de France surtout. Le meilleur moment de ces deux dernières années, c’est ce huitième de finale avec Granville face à Chambly (- le //).

Avez-vous des regrets au niveau de vos choix de carrière ?

Non parce que si je n’avais pas fait ces choix-là, il y a des personnes que je n’aurais peut-être pas rencontrée­s.

Êtes-vous déjà venu à l’Allianz Riviera ?

Oui bien sûr. Je n’ai pas trop le temps de redescendr­e sur Nice avec le championna­t mais c’est un très beau stade qui donne des frissons et me donne envie de rentrer sur la pelouse.

Avez-vous suivi l’épisode du rachat de l’OGC Nice ?

Oui. Ça a mis un peu de temps, donc ça ne devait pas être évident à gérer pour les joueurs mais c’est un mal pour un bien. Le club va évoluer pour jouer les premiers rôles et et donc l’Europe. C’est top.

Votre  de départ type ?

En --, dans les buts je dirai Hugo Lloris. Arrière droit, Rod Fanni. En charnière centrale, Renato Civelli et moi (rire). A gauche, Cyril Rool. En numéro , Olivier Echouafni, et un peu plus haut, Drissa Diakité et David Hellebuyck. Et devant, Loïc Rémy, avec Bakari Koné et Ederson. En coach, Frédéric Antonetti évidemment. C’est le coach qui m’a fait le plus progresser dans ma carrière.

Danser le kuduro sur la pelouse du Parc des Princes c’était mémorable’’

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Ismael Gace (à droite) célèbre un but de Nice avec ses coéquipier­s de l’époque
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