Delevoye et Djebbari entrent au gouvernement
Jean-Paul Delevoye, qui était déjà haut-commissaire aux Retraites et avait rendu son rapport sur la réforme des retraites à la mi-juillet, conserve ce poste, mais à l’intérieur du gouvernement cette fois, où il participera notamment au Conseil des ministres. Jean-Paul Delevoye sera au travail dès aujourd’hui pour le séminaire gouvernemental de rentrée. Il lancera ensuite les discussions avec les partenaires sociaux demain et vendredi. Jean-Baptiste Djebbari va également rejoindre le gouvernement, au ministère des Transports, comme secrétaire d’Etat auprès de la ministre Elisabeth Borne. Le député La République en marche de Haute-Vienne,
âgé de 37 ans, était le rapporteur du projet de loi sur la réforme de la SNCF. Jean-Paul Delevoye avait rendu son rapport sur la réforme des retraites à la mijuillet. Il préconise notamment un âge pivot à 64 ans, une proposition qui sera débattue dans les prochaines semaines, alors qu’Emmanuel Macron avait indiqué de son côté préférer un accord sur la durée de cotisation. Jean-Paul Delevoye propose aussi l’instauration d’un « système universel » par points, remplaçant les 42 régimes actuels. Après 18 mois de travail, cet ancien député et sénateur (RPR/UMP), également ex-président de l’Association des maires de France, va donc continuer de porter le dossier et défendra la future loi devant le Parlement.
Macroniste de la première heure
Jean-Paul Delevoye a été l’un des premiers à droite à rejoindre Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. À 72 ans passés, il deviendra le doyen d’un gouvernement auquel il apporte près de 40 ans d’expérience politique. Il a d’ailleurs été ministre de la Fonction publique de la réforme de l’État et de l’Aménagement du territoire sous le gouvernement de JeanPierre Raffarin entre 2002 et 2004. Les faits avaient été dénoncés par l’une de ses collègues, témoin d’une scène de maltraitance au sein de l’école. Une institutrice de ans a été condamnée, hier, à dix-huit mois de prison, dont six mois ferme, devant le tribunal correctionnel de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) pour des violences volontaires et répétées sur l’un de ses élèves.
L’écolier de ans a ainsi subi des sévices physiques et psychiques dès la rentrée jusqu’à ce que l’alerte soit donnée aux services de l’Education nationale en mai dernier. L’une des collègues de la prévenue avait alors assuré avoir vu l’élève par terre et la maîtresse lui cognant avec la main la tête au sol. L’institutrice avait été placée en garde à vue, peu de temps après le signalement, puis laissée libre et placée sous contrôle judiciaire. La quadragénaire, mère de trois enfants, avait été suspendue de ses fonctions. A l’époque, elle avait nié les faits, expliquant avoir mal géré une situation de crise et d’énervement de l’enfant, rappelle France Bleu. La maîtresse reconnue coupable de mauvais traitements a également été condamnée ce mardi à une interdiction d’exercer de cinq ans.
Thonon : une institutrice condamnée à de la prison ferme pour des violences sur un écolier de ans