Sexe, bobards et vidéo-club
épreuves professionnelles. Et Serge (Anton Csaszar) ne cesse d’inventer des bobards pour emballer la plus belle fille du lycée et faire croire à ses parents qu’il aura son bac.
Notre avis
Un prequel de La Vérité si je mens !... Drôle d’idée. Mais après le succès des trois premiers films (17 millions d’entrées cumulées), c’était sans doute plus simple (et moins onéreux) que de réunir à nouveau toute la bande pour une nouvelle aventure. Va donc pour la jeunesse de Serge, Dov, Patrick et Yvan, que l’on retrouve au lycée, à l’heure du bac, des premiers émois et de se lancer dans la vie active. Le casting des jeunes cousins n’a pas été une mince affaire, on s’en doute. Difficile de remplacer un José Garcia ! Mais les impétrants s’en sortent plutôt bien. Mention spéciale à Yohan Manca et au Niçois Mickaël Lumière, qui se sont glissés dans les rôles de Patrick et Dov avec le plus de naturel. Le premier a pu bénéficier des conseils de son modèle puisque Gilbert Melki joue son père. C’est une des nombreuses bonnes idées du scénario, écrit par les deux scénaristes de la saga, Michel Munz et Gérard Bitton, qui, cette fois, ont aussi réalisé le film (exit Thomas Gilou). Le résultat n’est pas tout à fait à la hauteur des attentes. La réussite des trois premiers épisodes tenait pour beaucoup à leur casting et on ne peut pas espérer de jeunes acteurs inconnus qu’ils aient l’abattage d’un José Garcia ou d’un Gilbert Melki. Le film est un peu trop long et manque de rythme. Mais il se voit tout de même avec plaisir, pour la reconstitution des années 80, les clins d’oeil aux précédents, les dialogues toujours fleuris et ce qu’on apprend sur les personnages devenus cultes. On ignorait, par exemple, comment Patrick avait fait fortune. Comme on disait jadis dans les réclames : vous le saurez en allant voir La vérité si je mens, les débuts !