Prix de l’humour politique : première sélection
Depuis dix-sept ans, le Prix de l’humour politique, décerné par le « Press club humour et politique », récompense l’auteur de la phrase la plus drôle de l’année, qu’elle soit le fruit d’un humour volontaire ou… bien involontaire. En vue du prix , qui sera remis au printemps, le jury a effectué une première sélection, qui sera suivie de deux autres. Ont été retenues les phrases suivantes.
■ Patrick Balkany, maire de Levallois-Perret :
« J’ai commencé la politique avec ma femme, nous étions riches. On a fini pauvres. »
■ Ian Brossat, porte-parole du PCF, jugeant que Yannick Jadot (EE-LV) avait pris la grosse tête : « Fort heureusement, la saison du melon s’achève. »
■ Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur : « Depuis que je suis ministre, mes nuits sont moins agitées. »
■ Pierre Charon, sénateur, à propos du bureau politique de LR après les européennes : « On était dans une espèce de réunion de famille pour veiller un mort. Sauf que le mort continuait de parler. »
■ François Fillon, au sujet de la crise des « gilets jaunes » : « Moi, j’ai mis , millions de personnes dans la rue quand j’ai fait la réforme des retraites… Macron est un petit joueur. »
■ Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, la veille de la grève de la RATP en septembre : « Demain matin, j’utilise ma voiture de fonction comme tous les jours.
Je serai de tout coeur avec tous les Franciliens qui galéreront dans les couloirs du métro. »
Le jury a, en outre, complété sa collection de « raffarinades » par cette phrase de l’ancien Premier ministre : « Chirac est en moi, il sera toujours en moi, tant que je serai moi. »