« L’inconscient est un allié de choix »
avec des applications de base, comme respirer, manger, dormir, etc. Au fil de la vie, on ajoute des applis ou bien certaines se greffent toutes seules. Avec l’hypnose, on entre dans les rouages de ce smartphone et on guide le patient pour qu’il puisse soit déprogrammer une appli, soit en changer la programmation. »
Bien sûr, la réussite de la démarche dépend aussi de la motivation du patient et de l’énergie qu’il va mettre pour atteindre son objectif. « La personne ne doit pas s’attendre à ce que l’hypnothérapeute agisse à sa place. Parfois
même, le problème ne vient pas du besoin de nicotine ou de l’appétence pour les jeux ou autres, et ma formation de psychologue permet de défaire les noeuds et libérer le patient de ce qu’il croyait être une addiction. » Le coeur de la technique est de s’affranchir de toutes les
Christine Magat
limites et de tous les empêchements du conscient. Car on est conscient que l’on mange, que l’on fume, ou encore que l’on boit trop. On sait que c’est nocif. « Mais notre conscience n’a pas ou n’a plus la capacité d’atteindre ses objectifs, poursuit l’hypnothérapeute. Quand le conscient peut réfléchir à deux ou trois choses en même temps, les possibilités de l’inconscient sont, elles, bien supérieures et c’est pour cela qu’il est un allié de choix ! »
Psychologue et hypnothérapeute
Jamais sans ma béquille ?
L’addiction est-elle comparable à une béquille essentielle à l’équilibre ? « Oui, un peu, mais je ne suis pas là pour traiter la béquille. Je ne vais pas regarder si elle est