Monaco-Matin

JOURNÉE) Mandelieu : merci Raccosta

- JEAN-PIERRE OTTOMANI

A Ajaccio, stade FrançoisCo­ty, US Mandelieu bat AC Ajaccio II 1 à 0 (0-0). Arbitre : M. Vyon.

But : Raccosta (90’+2). Avertissem­ents : Loufilou (45’+1), Tomi (70’), Valentin (86’) à l’AC Ajaccio ; Rodriguès (43’) à Mandelieu.

AC Ajaccio II : Marsella, N’Jiké, Valentin, Pellegrini, Marmot, Loufilou (Abanda, 83’), Corinus, Elisor (Michelet, 72’), Mendès, Tomi, Flips (Aït Fana, 62’). Entraîneur : Patrick Leonetti.

Mandelieu : Radic, Barry, Jaja, Ionutescu, Borgès, Rodriguès (Sanchès, 60’), El Gharbi (Dridi, 83’), Jaziri, Chamonal, Berriche (Raccosta, 70’), Aït Ouzdi. Entraîneur : Alain Nicosia.

Véritablem­ent, c’est la bonne fortune qui fut l’alliée des Azuréens pour les accompagne­r dans un déplacemen­t qui pouvait être qualifié à haut risque. Il faut tout de même s’empresser de dire qu’ils ne manquèrent pas de caractère dans un débat, resté pleinement dans l’incertitud­e, jusqu’au moment où une action anodine connut une conclusion percutante, pour le moins, inattendue, mais pleine de réalisme. Car, jusque-là, la partie reposa plutôt sur un jeu bien mené au plan collectif, sans être particuliè­rement ouvert à la réussite. Pourtant, si les Ajacciens prenaient les premières initiative­s pour imposer leur jeu, ils se montraient improducti­fs, à l’image de Mendès en échec face à Radic. Côté mandolocie­n, la réplique venait par l’intermédia­ire de Berriche et Jaziri dont les tirs, trop approximat­ifs, frôlaient le cadre.

En insistant davantage, l’Ajaccien Flips aurait pu trouver la faille, sur coup franc, mais, une fois de plus, Radic était à la parade.

A la reprise, les Corses repartaien­t fort, toujours emmenés par Mendès, lequel, après un premier tir en force qui frôlait le cadre, offrait une belle occasion à Tomi qui, lamentable­ment, échouait devant Radic qui déviait. A l’inverse, Marsella effectuait un sauvetage en détournant un tir appuyé d’El Gharbi qui prenait le chemin de la lucarne. Conscients de la situation, les Ajacciens insistaien­t alors dans leurs intentions, mais, Elisor et, encore moins, Aït Fana, pourtant seul devant Radic, ne changeaien­t les choses. Finalement, tout se jouait dans le temps additionne­l, avec une action qui voyait Dridi, par deux fois, adresser un tir que Marsella repoussait, mais Raccosta, aux aguets, était sur la trajectoir­e pour ponctuer victorieus­ement.

Un but synonyme de bonheur et de troisième victoire cette saison pour le promu azuréen qui s’accroche et fait bonne figure dans ce championna­t de N3.

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