JOURNÉE) Mandelieu : merci Raccosta
A Ajaccio, stade FrançoisCoty, US Mandelieu bat AC Ajaccio II 1 à 0 (0-0). Arbitre : M. Vyon.
But : Raccosta (90’+2). Avertissements : Loufilou (45’+1), Tomi (70’), Valentin (86’) à l’AC Ajaccio ; Rodriguès (43’) à Mandelieu.
AC Ajaccio II : Marsella, N’Jiké, Valentin, Pellegrini, Marmot, Loufilou (Abanda, 83’), Corinus, Elisor (Michelet, 72’), Mendès, Tomi, Flips (Aït Fana, 62’). Entraîneur : Patrick Leonetti.
Mandelieu : Radic, Barry, Jaja, Ionutescu, Borgès, Rodriguès (Sanchès, 60’), El Gharbi (Dridi, 83’), Jaziri, Chamonal, Berriche (Raccosta, 70’), Aït Ouzdi. Entraîneur : Alain Nicosia.
Véritablement, c’est la bonne fortune qui fut l’alliée des Azuréens pour les accompagner dans un déplacement qui pouvait être qualifié à haut risque. Il faut tout de même s’empresser de dire qu’ils ne manquèrent pas de caractère dans un débat, resté pleinement dans l’incertitude, jusqu’au moment où une action anodine connut une conclusion percutante, pour le moins, inattendue, mais pleine de réalisme. Car, jusque-là, la partie reposa plutôt sur un jeu bien mené au plan collectif, sans être particulièrement ouvert à la réussite. Pourtant, si les Ajacciens prenaient les premières initiatives pour imposer leur jeu, ils se montraient improductifs, à l’image de Mendès en échec face à Radic. Côté mandolocien, la réplique venait par l’intermédiaire de Berriche et Jaziri dont les tirs, trop approximatifs, frôlaient le cadre.
En insistant davantage, l’Ajaccien Flips aurait pu trouver la faille, sur coup franc, mais, une fois de plus, Radic était à la parade.
A la reprise, les Corses repartaient fort, toujours emmenés par Mendès, lequel, après un premier tir en force qui frôlait le cadre, offrait une belle occasion à Tomi qui, lamentablement, échouait devant Radic qui déviait. A l’inverse, Marsella effectuait un sauvetage en détournant un tir appuyé d’El Gharbi qui prenait le chemin de la lucarne. Conscients de la situation, les Ajacciens insistaient alors dans leurs intentions, mais, Elisor et, encore moins, Aït Fana, pourtant seul devant Radic, ne changeaient les choses. Finalement, tout se jouait dans le temps additionnel, avec une action qui voyait Dridi, par deux fois, adresser un tir que Marsella repoussait, mais Raccosta, aux aguets, était sur la trajectoire pour ponctuer victorieusement.
Un but synonyme de bonheur et de troisième victoire cette saison pour le promu azuréen qui s’accroche et fait bonne figure dans ce championnat de N3.