JOURNÉE) Nice attendu au tournant
LIGUE MAGNUS
Enchaîner face à un autre cador, telle sera la mission du Stade Niçois cet après-midi. Une tâche tout sauf évidente a fait beaucoup de bien au niveau du classement, mais surtout au niveau de la tête. On a vu que l’on est capable de battre la meilleure équipe de la poule », savoure l’entraîneur David Bolgashvili.
Tout donner avant la trêve
Ce match-référence, les Niçois devront s’appuyer dessus, eux qui surfent sur une bonne dynamique avec trois succès et un bonus défensif sur les quatre derniers matchs. Une forme qui coïncide avec quelques retours de blessure et une équipe-type qui commence réellement à se dégager. Les automatismes et résultats, logiquement, suivent. Nice semble enfin trouver la bonne carburation pour lutter dans le haut de tableau. « Il faut tout donner avant la trêve pour ne pas avoir de regret. Il faut être capable de répéter des grosses performances. On va voir à Bourgoin si l’on a progressé de ce point de vue », poursuit le coach géorgien, qui s’attend à une partie difficile. « On sait qu’ils nous attendent de pied ferme. Leur seule défaite à domicile face à nous l’an passé est leur seule en Fédérale 1 depuis 3 ans ».
La pression sur les épaules berjalliennes
L’enjeu, donc, se situera audelà du classement. « Ils au- ront à coeur de se rattraper. Nous, on y va sans pression. Si tu perds à Bourgoin, ce n’est pas une catastrophe, mais si tu gagnes, c’est excellent. Il nous reste trois matchs avant la trêve, dont deux à domicile. Si on gagne tout chez nous et qu’en plus on gagne à Bourgoin, ça serait la cerise sur le gâteau », enchaîne Bolga’. « Je pense qu’ils sont encore meilleurs que l’an dernier. Ils ont perdu 3-4 joueurs, dont deux sont venus chez nous (Fontaine et Champin, ndlr), mais ont rajouté des joueurs de niveau supérieur à leur équipe de l’an passé. Pour moi, ils ont environ un an d’avance surnous» , décrypte-t-il. L’an passé, c’est un s’imposant à Pierre-Rajon que Nice s’était vraiment affirmé comme un sérieux prétendant aux playoffs de montée. Bis repetita aujourd’hui ?
FÉDÉRALE