« Dès l’année prochaine, Charles aura le titre pour objectif »
Quel regard portez-vous sur la saison de Charles Leclerc ?
Etre allé chez Ferrari aussi jeune, c’était une pression assez incroyable. C’était évident et puisqu’on se connaît assez bien, on en avait parlé ensemble. Ferrari n’avait jamais fait confiance à ce profil de pilote. Aujourd’hui, on peut dire que la première étape est totalement réussie.
Il a déjà gagné un petit peu ses lettres de noblesse.
Il est presque considéré comme le n° à égalité. Etre l’égal de Sebastian Vettel (quadruple champion du monde, ndlr), dès la première année, c’est extrêmement positif. Mais il a surtout montré une très grande maturité. Il s’est même presque imposé par moments d’une manière surprenante. Quand j’écoute ses messages radio, je me dis qu’il est culotté. Cette saison est incroyable.
« Il est culotté » L’attendiez-vous à un tel niveau ?
Je m’attendais à ce qu’il soit très rapide assez vite. En revanche, je savais qu’il y aurait automatiquement des erreurs. Au final, il en a fait moins que ce que je pensais. Il est tout de suite rentré dans le bain. Après, il faut toujours faire attention, la première année est toujours un peu plus facile. C’est un conseil que j’ai pu lui donner. Il doit être très prudent par rapport à l’année prochaine.
Pourquoi ?
Cette saison, on a attendu de lui rien d’autre que ce qu’il a réalisé. Dès l’année prochaine, Charles aura le titre pour objectif. Ferrari sera peut-être très bien placé dans cette optique. La gestion des deux pilotes (avec Sebastian Vettel, son coéquipier ndlr) va être encore plus compliquée. Ces incertitudes ont du charme.
A ans, vous preniez vos premiers points en F, à , Charles a déjà remporté deux Grand Prix. Est-il plus fort que vous à vos débuts ?
Vous ne pouvez pas comparer.