L’économie au service de l’environnement, c’est possible ?
Hier de nombreux étudiants de Monaco et Menton ont assisté à la conférence organisée par le CEPROM évoquant les moyens d’associer l’économie à la protection de l’environnement
C’est un outil pour favoriser la pensée et faire converger les bonnes idées. Un think tank, dans la langue de Shakespeare. Le centre d’études prospectives pour Monaco (CEPROM) a réuni hier ses membres autour de son président, le prince Albert II. C’est lui a voulu ce catalyseur de pensées placé sous l’égide du Palais princier.
Pour sa quatrième conférence, hier matin au Musée océanographique, près de 600 personnes sont venues échanger autour d’un thème central : « Vers une alternative viable : les marchés et l’entreprenariat pour protéger l’environnement ». Un thème auquel ont pris part notamment – et c’est rare en Principauté – une large frange d’étudiants de l’Université de Monaco et de Sciences Po Menton, donnant un vent de jeunesse dans les allées.
Face à eux, un panel d’experts et d’économistes venus échanger sur les liens entre l’économie et sa capacité à supporter les progrès de la science dans le domaine environnemental.
« Votre présence nous conforte dans l’idée que ces journées de réflexion sont importantes et s’inscrivent dans notre quête d’approfondissement de sujets essentiels à notre temps », a souligné le prince Albert II en ouvrant la séance, espérant que « les éminents experts et universitaires réunis aujourd’hui s’emploieront à démontrer comment les mécanismes de marché et l’entreprenariat pourraient apporter une alternative viable à la protection de notre planète. Je les remercie par avance pour leur contribution dont la portée, à terme, pourrait impacter très positivement notre avenir et celui des prochaines générations ».