Favoriser la circulation des piétons et personnes à mobilité réduite dans le Borrigo
Quartier urbain moyennement dense, le bas du Borrigo dispose de plusieurs jardins publics, mais aussi de vieux bâtiments énergivores. Quatre angles d’action ont été priorisés :
Favoriser et sécuriser la circulation des piétons
« Beaucoup de personnes âgées résident dans le bas du Borrigo, a constaté une bénévole de l’Aspona. La question de la circulation de ces piétons, et notamment des personnes à mobilité réduite, est apparue comme un point essentiel sur lequel il faut travailler. » À ce titre, l’association préconise de supprimer les emplacements de parking à proximité des établissements scolaires et d’organiser des Pédibus (accompagnants) pour les écoles Anne-Frank et La Condamine. Du côté de la gare, au niveau du cours RenéCoty, l’association suggère d’installer des « plateaux traversants » au niveau du jeu de boules (et devant l’Église du Sacré-Coeur, avenue Édouard VI) et d’élargir le trottoir sous le pont de la voie ferrée.
Décourager l’usage des véhicules à moteurs
Afin de réduire l’usage individuel de la voiture et favoriser l’utilisation des modes de déplacement doux, l’Aspona incite à la création de parcours sécurisés pour les vélos. Elle conseille aussi de réfléchir à un plan de circulation pour orienter le trafic vers le cours Pompidou et le réduire dans les rues adjacentes (Pigautier, Médecin, Centenaire).
Préserver la nature en ville
Autre axe prioritaire dans le quartier : la nature. Les enjeux sont importants : limiter la densification, maintenir des espaces de respiration et encourager le compostage des déchets organiques. Pour cela, les participants au projet incitent à réglementer les feux de broussaille (3 matinées/semaine), supprimer l’éclairage public de minuit à 5 h du matin et à protéger les îlots de fraîcheur et les terrains agricoles aux Soeurs missionnaires, au Château Marly et au centre Latournerie.
Promouvoir les énergies renouvelables pour les bâtiments Soucieux de réduire la consommation énergétique des logements et des bâtiments publics anciens (datant d’avant 1975), les bénévoles ont listé plusieurs mesures allant dans ce sens. La plus urgente : encourager la réduction de la pollution des chaudières au fuel au profit de l’usage de panneaux photovoltaïques.