Limiter la pollution dans le Val de Gorbio
À cheval sur deux communes, le quartier « s’est développé récemment sur une zone qui ne s’est pas adaptée et avec des infrastructures qui ne suivent pas » ,a noté une bénévole de l’Aspona.
Trois axes prioritaires ont été définis :
1 Adapter les infrastructures
Afin de développer le recours aux modes de déplacements les moins polluants et émetteurs de gaz à effet de serre, l’association opte encore et toujours pour le vélo et la marche. « La meilleure des énergies, c’est celle qu’on ne consomme pas. »
Aussi, veut-elle protéger le cheminement des piétons et des cyclistes sur la route de Gorbio et supprimer les places de stationnement si besoin. Par ailleurs, elle souligne la nécessité de sécuriser les voies hors zones urbaines par un entretien régulier et mensuel (éboulement, résidus de chantier) et d’étudier la mise en sens unique de la rue Antoine-Péglion, en vue d’une réalisation d’ici .
2 Valoriser le vallon naturel du Gorbio
Les bénévoles aimeraient encourager les citoyens, les écoles et les associations à participer à un nettoyage semestriel du vallon, avec l’appui des services de la Carf.
Dans le but de protéger la nature et la biodiversité, ils voudraient voir se développer un système de signalisation de dépôts sauvage via un numéro d’alerte pour faciliter la verbalisation. Ont aussi été évoquées la volonté de restreindre les autorisations de construction dans la vallée et la nécessité de réserver des terres pour le maraîchage bio.
3 Réorienter l’urbanisme
Mieux vivre dans le quartier reste évidemment un objectif essentiel : pour cela, plusieurs actions sont préconisées comme faire connaître les possibilités d’autoproduction solaires pour les maisons individuelles, replanter des arbres dans les rues ou encore encadrer le brûlage des déchets.